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: L’utopie négative issue du « meilleur des mondes »
Mobilisation générale ! Voilà le mot d’ordre que l’on aimerait entendre sur les estrades et lire dans les programmes électoraux. Mobilisation générale des énergies, de l’intelligence, des savoir-faire, du courage, et bien sûr des moyens financiers, mobilisation générale des hommes et des femmes qui ont compris qu’il est désormais question de sauver l’essentiel de ce à quoi nous tenons, de ce qui fait de nous autres, Français, l’un des peuples les mieux protégés de la planète.
Ce qui se déroule en Grèce sous nos yeux devrait nous inciter à plus de mesure dans notre expression de frustration, de mécontentement, de révolte, d’envie de « tout faire péter » comme on peut parfois l’entendre, comme si tout s’était déglingué en quatre ou cinq ans – depuis 2007 nous le rappelle-t-on à l’envi -, comme si seulement quelques hommes étaient responsables de cette crise économique, mais aussi identitaire, qui touche aujourd’hui une grande partie de l’Europe, et principalement le sud de l’Europe.