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: Un nucléaire en devenir : les réacteurs à sels fondus (RSF) de thorium
Préoccupé de préservation de l’environnement et de développement durable, le monde occidental mais plus particulièrement la France mise sur le nucléaire, la fission d’un combustible nucléaire tel l’uranium 235, parmi d’autres atomes fissiles bien connus dégageant deux millions de fois plus d’énergie thermique à masse pondérale équivalente sans émission de gaz carbonique ou CO2 que les combustibles chimiques « naturels » tels le charbon et le pétrole, dont la combustion dans l’air en produit inévitablement, ainsi que des gaz et particules éventuellement fort polluants ou toxiques.
Bien entendu, il serait bon d’évaluer quelle a été la contribution à l’émission de C02 des industries qui ont permis la mise en place des centrales nucléaires actuellement en usage, et surtout la production de l’indispensable 235U extrait par de délicates et coûteuses opérations d’enrichissement isotopique de l’uranium « naturel », tandis que ces opérations ne sont pas nécessaires dans le cas d’une autre filière nucléaire à vocation proprement civile, systématiquement écartée depuis plusieurs décennies, alors qu’elle est au point.