C’est par la route des arganiers, après avoir avalé quelques dizaines de kilomètres de dunes du Sous Massa, que nous avons rejoint Taroudant, cité ancienne protégée par ses remparts, et surtout très loin du tumulte touristique d’Agadir et de Marrakech. Vous l’aurez compris, c’est au sud du Maroc, au pied du Haut Atlas, que nous avons découvert le potentiel du nouveau pick-up de Volkswagen : Amarok. Amarok au Maroc, de sif en sahel, de tizi en medjbed, ce fut une belle expédition à bord du cousin d’un Touareg du coin.
De l’assistance au Dakar au « lifestyle »
C’est là qu’il a fait ses débuts en janvier, comme véhicule d’assistance sur le Dakar... en Argentine, où par ailleurs il est fabriqué (à partir de 2012 il sera assemblé en Allemagne pour le marché européen).
Né pour les loisirs et le travail, le pick-up de Volkswagen est d’abord proposé en version 4 portes double cabine permettant d’accueillir cinq personnes à bord, pour les bagages il faudra voir du côté de la benne. Bien sûr, sa vocation première est de s’adresser aux professionnels en tant qu’outil fonctionnel eu égard à son volume de chargement allant jusqu’à 1,15 tonne, et à sa capacité de remorquage de 2,8 tonnes (70% des acquéreurs de pick-up tractent), le tout avec un véritable véhicule tout terrain disposant de trois types de transmissions : transmission intégrale permanente (4Motion), transmission intégrale enclenchable, ou propulsion (4X2) pour des usages plus sages sur le bitume. Testée off road, notamment sur des dunes un peu fourbes, notre version équipée du 2.0 TDi de 163 chevaux en 4X4 enclenchable s’est montrée habile, puissante à souhait lors de franchissements délicats effectués en position 4X4 low, et surtout sécurisante, notamment grâce à la panoplie de technologies embarquées, on évoquera bien sûr l’assistant de descente (HDC) toujours aussi bluffant et terriblement efficace.
Mais Amarok est aussi, on l’a dit, un véhicule de loisirs, on parlera de pick-up « lifestyle » avec des équipements haut de gamme comme la climatisation automatique, le GPS, la radio/CD/MP3, le radar de recul, la sellerie cuir (partielle), de quoi se sentir quasiment à bord d’un Touareg dont il emprunte en partie la face avant, mais annonçant quand même 5,25 mètres sous la toise.
Deux moteurs au programme, les 2 litres TDi de 122 chevaux (pour plus tard) et 163 chevaux, ce dernier offrant un couple généreux de 400 Nm et une consommation mixte de 7,8 l/100 km, ce qui est un petit exploit en la matière (206 g/km de CO2). Pas de boîte automatique mais une manuelle à 6 rapports, trois finitions, Startline, Trendline et Highline, et des tarifs compris entre 26.480 et 36.280 €. En France, le marché du pick-up représente 12.000/13.000 ventes par an, VW espère commercialiser entre 1.200 et 1.500 Amarok chaque année.
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