Penny Lane, rue chère à John Lennon et Paul McCartney, nous sommes à Liverpool chez les Beatles pour essayer la Beetle version 2011, que l’on appellera en France la Nouvelle Coccinelle. A Liverpool et sur les routes du Derbyshire.
« Baby you can drive my car… »
Les Beatles et la Beetle, enfin Nouvelle Coccinelle, ont eu chacun de leur côté une fabuleuse carrière internationale puisque celle qui naquit en 1938 par la volonté de Ferdinand Porsche aura atteint les 22 millions d’exemplaires vendus. Plus modestement, sa version moderne ou New Beetle, née en 1998, a trouvé 1,2 million de clients, dont 40.000 en France.
Une page est tournée, retour aux origines avec cette Nouvelle Coccinelle qui retrouve un vrai capot, une ligne de toit aplatie, un arrière faon 911, et des passages de roues proéminents. Bonus de l’affaire, l’auto a gagné 15 centimètres en longueur et 50% de volume dans le coffre.
Globalement, on aime ce style dynamique, un brin déluré, on dit que l’icône se rebiffe. Tant mieux ! Révolution chanteraient les Beatles… ou « baby you can drive my car », car si l’auto a pris du muscle, elle reste quand même très féminine dans son approche : la manière de penser l’ergonomie à bord, la présence d’un toit ouvrant panoramique, la palette de couleurs proposée et le design Vintage sont autant d’éléments qui séduiront bien normalement les conductrices : Baby you can drive my car !
Produite dans l’usine de Puebla au Mexique, la Nouvelle Coccinelle compte bien se tailler une place de choix dans ce genre « Life Style » qui regroupe quelques autos dites de niche, mais qui peuvent très vite devenir de véritables succès populaires à l’instar de la Mini par exemple… son adversaire déclaré, pas par nous mais par le constructeur. Ou alors on a mal entendu…
Trois moteurs essence, les TSi de 105, 160 et 200 chevaux au programme, ce dernier était celui de notre essai britannique, doté de surcroît d’une boîte DSG toujours aussi efficace, et deux moteurs diesel, les TDi 105 et dès avril prochain,
140 chevaux. Voilà du classique maison sous le capot, et trois niveaux de finition, « Coccinelle » en entrée de gamme, « Vintage » pour ceux qui désirent une auto personnalisée, et « Sport » avec, entre autres, des jantes 17 ou 18 pouces, des étriers de frein rouges sur la TSI 200, un becquet arrière et bien sûr des sièges sport.
The long and winding road…
Plaisir de la route retrouvé à bord d’une auto qui nous rappelle nos premiers tours de roues, même l’ambiance était de sortie avec la façade du tableau de bord et les hauts de contre-portes dans la teinte de la carrosserie… Personnellement, ma « cox » était jaune dehors et jaune dedans !
Côté tarifs, il faudra débourser de 16.990 € (TSi 105 chevaux en entrée de gamme) à 27.930 € (pour une TSi 200 en Sport).
La version TDi 105 débute à 19.910 €
L'essai en vidéo
LE CHRONIQUEUR
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