On a envie de dire à la marque Premium du Groupe Volkswagen, allez c’est fait, le compte est bon entre A1 créée cet été, et A8 renouvelée au printemps, cette A7 dite Sportback venant enrichir le catalogue sur un segment nouveau. Quoiqu’on pourrait encore placer une nouvelle citadine A2 quelque part…
Directement en 5 portes
Si L’appellation Sportback, apparue à l’automne 2004 avec la version 5 portes de l’A3 et reconduite avec l’A5 caractérise une version sportive à 4 ou 5 portes, il n’en sera rien pour l’A7 qui ne verra pas le jour sous la forme d’un coupé, du moins pas pour l’instant. On passe donc directement à ce qu’on appelle désormais un coupé 5 portes, genre initié par le CLS de Mercedes et repris par la Passat CC, et genre très tendance actuellement car offrant l’avantage de rester sur un style de berline tout en profitant d’un aspect général très coupé. Très grand coupé puisque le nouvel opus d’Audi fait ses 4,97 mètres (coffre de 535 à 1360 litres).
Ligne de toit basse et tendue avec des portières arrière épousant la silhouette, on parle de « ligne Tornado à la découpe prononcée qui s’étire sur la totalité du flanc », une face avant ostensiblement « Single Frame » avec sa large calandre, et un intérieur digne du très haut de gamme de l’étage du dessus chez A8.
C’est dit d’emblée, l’A7 Sportback est née sous une bonne étoile (avec des anneaux !), son avenir est tracé d’Europe en Amérique du Nord en passant par les marchés chinois et russe. Le volume mondial est situé entre 30.000 et 40.000 ventes/an (2.000 en France).
Pour les détails, voici quelques repères : l’A7 est disponible en deux version TDi de 204 et 245 chevaux, et une entrée de gamme à 139 g/km de CO², ce qui est remarquable pour une auto de près de 5 mètres embarquant un V6, et en essence, un TFSi de 300 chevaux et un FSi de 240 chevaux, quatre blocs 6 cylindres.
Qui dit Audi sous-entend technologies de pointe : boîte auto avec Start&Stop (ce qui est rare), phares entièrement à LED (option) avec éclairage vision de nuit qui reconnaît les piétons, hayon électrique, navigation évolutive avec Internet, Audi « Pre Sense » qui analyse le trafic et signale les dangers (avec freinage automatique), et bien sûr transmission Quattro.
Au volant, l’A7 est tout simplement passionnante, des plus petites routes empruntées sur l’île des Canaries où nous avons effectué nos essais, aux rubans de bitume des autoroutes. Passionnante et extrêmement légère.
Tarifs, à partir de 53.900 € (trois finitions en France).
L'essai en vidéo :
LE CHRONIQUEUR
Les Commentaires