Une chute de 45 mètres en 6 secondes départ arrêté, c’est ainsi que la nouvelle Opel Insignia est apparue en juillet dernier à quelques mètres du sol londonien, à l’occasion du salon auto de Londres où la berline fut présentée en première mondiale… avant de revenir à Paris en octobre accompagnée cette fois-ci de la version Sports Tourer, puis de gagner le titre de « Voiture de l’Année 2009 » il y a quelques semaines.
Un design pour le futur
Ce n’est pas chez la Queen mais à Salzbourg que nous avons pris possession de cette Insignia pour une balade musicale sur le thème de l’étape nouvelle dans le processus créatif de General Motors. En clair, voici le futur look Opel incarné par une berline plutôt positionnée haut de gamme.
Avec cette auto, nous avons redécouvert le plaisir de conduire une berline comme on les apprécie : confort, silence, raffinement, qualité d’assemblage, dessin enveloppant de la planche de bord et de la console centrale, et le plaisir également de mener un 6 cylindres essence, notre Insignia, pour ce périple entre Salzbourg et St-Wolfgang, embarquait le 2.8 litres V6 turbo délivrant 260 chevaux avec transmission intégrale (uniquement disponible sur cette version) : onctuosité d’enroulement et puissance à disposition, on se serait cru au bon vieux temps des automobiles faites pour voyager, avant la dictature de la citadine à moins de 120 g/km !
Bien sûr, ce n’est pas cette solution qui fera les ventes d’Insignia, mais elle a au moins le mérite de dérouler le savoir-faire des techniciens et designers. En fait, Insignia, c’est une offre qui va de 115 à 260 ch en essence, et de 110 à 160 ch en CDTi, et deux possibilités : 4 portes ou 5 portes.
Longue de 4,83 mètres, la berline d’Opel joue dans la cour des grandes, tant au premier qu’aux degrés supérieurs.
Commercialisation en France en janvier 2009.
LE CHRONIQUEUR
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