Peu de chances de croiser James Dean sur les routes corses où nous avons effectué nos essais du tout nouveau Mercedes GLK. Décidément, la pub est plus forte que nous !
Mais sur les départementales de montagne et les chemins du Désert des Agriates, le nouveau SUV de l’Etoile de Stuttgart a montré toute sa valeur, tant au niveau des performances intrinsèques d’un 4X4, que du confort d’une berline haut de gamme dont il a reçu les gènes à la naissance.
Encore un enfant du « G »
Lancée en 1979, la Classe G prend des airs de patriarche dans la famille SUV.
Donc ce GLK serait son petit-fils, les parents étant les « ML ». En fait, avec les Classes GL et R apparues depuis 2006, Mercedes couvre quasiment la totalité de l’offre 4X4 (peut-on encore évoquer cette appellation ?), surtout si on ajoute les versions 4Matic des berlines.
4,52 mètres, le GLK est classé compact, tant mieux, la clientèle sera sensible à ces dimensions raisonnables, et il est le premier SUV de la marque fabriqué dans la mère patrie, à Bremen.
Un GLK « enfant du G » disions-nous, certes, mais qui aurait de forts liens de parenté avec la Classe C dont il partage le niveau de vie. Déjà, nos essais à bord de la version V6 320 CDi de 224 chevaux confirment cette impression : couple, agilité, confort, ergonomie de l’habitacle, on connaît le contenu même si l’emballage diffère. Et là encore, l’impression est excellente car le style sobre l’emporte sur les effets de mode. On ne vient pas chez Mercedes pour être branchouille grave !
Les autres propositions sous le capot sont toujours en 6 cylindres, mais en essence, avec les blocs de 231 et 272 chevaux… et si vous attendez avril, alors le 4 cylindres sera des vôtres avec la 220 CDi BlueEfficiency de 170 chevaux annoncée comme sobre : 6,9 l/100 km et 183 g/km de CO².
Enfin, toutes les versions GLK sont dotées d’une boîte automatique 7G-Tronic et disponibles avec des packs, à l’instar des Pack Off Road et Sport.
LE CHRONIQUEUR
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