Est-ce l’effet d’une certaine proximité avec la Volvo Ocean Race dont l’escale française de Lorient fut l’occasion pour la marque de présenter à la presse spécialisée sa nouvelle compacte V40, ou le fruit d’un travail de longue haleine dans le renouvellement de gamme, mais le constat est limpide : Volvo a le vent en poupe, un vent force « 40 » porteur d’espérances puisque la marque a enregistré l’an passé en France une progression de 28%, avec des chiffres de ventes jamais atteints depuis un quart de siècle.
Premium et intelligente
« Compacte et premium » précise-t-on chez Volvo pour identifier cette nouvelle auto inscrite au registre V à V40. Compacte, premium, mais surtout bourrée d’innovations comme cet airbag piéton proposé en première mondiale avec le haut du capot qui se soulève en cas de choc entre l’auto et un piéton pour libérer un airbag, préservant ainsi ce même piéton d’un impact avec le pare-brise.
V40 bénéficie également du système de détection piéton qui provoque un freinage maximum automatique (système inauguré avec le XC60), mais aussi de l’assistance au stationnement, de la surveillance anti-angle mort et de l’alerte trafic en marche arrière, système détectant des véhicules masqués jusqu’à 30 mètres. En fait, V40 est une véritable usine à radars mettant le danger potentiel sous haute surveillance.
Avec ses 4,37 mètres sous la toise, V40 est bien une compacte, et harmonieusement dessinée, preuve qu’on peut être belle et intelligente : effilée à l’avant, avec des feux en forme de traits et rasoirs à LED et ce capot en V à succès, l’auto a le dynamisme chevillé aux flancs pour se terminer à l’arrière par un « décrochement » avec enchaînement direct sur le hayon dit « semi-hexagonal » qui rappelle la petite C30.
A l’intérieur, on retrouve le minimalisme des drakkars de la marque, la console centrale flottante côtoie l’interface Volvo Sensus, nouveau combiné d’instruments digital, du cuir, de l’alu ou du bois pour la déco intimiste, un toit en verre pour apprécier la route des étoiles lors des voyages nocturnes, c’est d’ailleurs à ce moment que l’éclairage d’ambiance à LED ajoutera une touche de cocooning.
On soigne les passagers afin que la route ne soit plus qu’un plaisir à partager…
Cinq moteurs
Un plaisir énoncé au moyen de cinq motorisations proposées par le programme V40, trois en diesel, de 115, 150 et 177 chevaux pour les V40 D2, D3 et D4, et deux en essence de 150 et 180 chevaux codifiés V40 T3 et T4.
Compacte c’est vu, premium c’est dit, et économe ajouterons-nous car la V40 D2 annonce seulement 94 g/km de CO² en boîte manuelle avec « Stop & Start », et 3,6 l/100 km en cycle mixte. A noter que la version 177 chevaux est à 114 g/km.
Intelligente, interactive, confortable, efficace même sur des routes peu recommandables si oubliées des plans de renouvellement de bitume, la Volvo V40 est surtout à l’image de ce recalage général du monde automobile où la puissance et l’esprit haut de gamme des prestations font désormais route commune avec les soucis de protection de l’environnement et d’économie des énergies.
Volvo rime peut-être avec écolo, mais ici le « downsizing » ne remet pas en cause l’objectif principal, le plaisir de voyager.
Cette V40 est fabriquée à l’usine de Gand en Belgique, la production prévue est de 90.000 unités par an.
Quatre finitions à l’affiche et des tarifs qui vont de 24.980 à 37.220 €.
L'essai en vidéo
LE CHRONIQUEUR
Les Commentaires