François-Claudius Simon est un brillant inspecteur du 36, quai des Orfèvres. A vingt sept ans, il vit seul avec Koko un beau perroquet plutôt bizarre. Il est plutôt joli garçon. La moustache fine, les cheveux lissés en arrière, des yeux verts qui plaisent aux femmes et une conversation qui en vaut bien d’autres. Son Elsa est partie en Russie et lui écrit que la Révolution est son idéal. Nous sommes en 1920, François enquête sur un triple assassinat, une famille russe récemment arrivée à Paris, le père, la mère et le jeune garçon ont été tués de deux balles chacun. Ses recherches vont le mener au sein de la communauté russe en proie à la « conspirationnite » et à approcher un groupe, Russie intégrale, qui veut remettre les Romanov sur leur trône et refaire la grande Russie. L’homme assassiné vivait sous un faux nom et avait appartenu à la police secrète du tsar. Dans ses papiers que le tueur n’avait pas su trouver, il y avait une comptine, les paroles d’une berceuse et un nom « Sosso », un des surnoms de Joseph Djougachvili, plus connu aujourd’hui sous celui de Staline, un bolchevik qui siège au comité central des soviets et commence à faire beaucoup parler de lui. Est-ce à dire qu’il aurait pu être un traître ?
Et parce qu’il parle un peu le russe, François est envoyé à Moscou, en mission officieuse, à la demande d’un ministre, afin de trouver un arrangement avec les autorités, de pratiquer un échange. Mais si l’affaire prend une mauvaise tournure il aura à se débrouiller seul. Et comme François, qui a connu quatre années de guerre, n’est pas homme à se laisser faire, on peut s’attendre au pire, surtout face à Staline !
LE CHRONIQUEUR
Les Commentaires