Nous sommes au printemps 2011, dix ans après la chute des Twin Towers de New York. Des djihadistes élevés en terre de France espèrent fêter cet anniversaire à leur façon. C’est à ce moment-là qu’entre en scène Sébastien Verdier qui vient de purger une peine de dix ans de prison après être tombé avec le réseau islamiste qu’il avait infiltré pour la DGSE, et ce pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Couplet connu, « si vous êtes découvert, on ne vous connaît pas », c’est parfois le B.A-BA du métier, Verdier fut « oublié » par ses employeurs. Pas par ses ex-amis, et celui qui s’appelait alors Abdelaziz va se retrouver embarqué pour de nouvelles aventures sanglantes…
Chez lui, après sa sortie de la prison de Lannemezan, on ne l’attend pas avec impatience. Lorraine Dupont de Chaseule-Verdier, son épouse, ainsi que ses enfants, ont survecu à cette absence et à la honte d’avoir été trompés par cet homme dont le combat ne pouvait être compris.
Dix ans après, Verdier est chargé par ses amis djihadistes d’accueillir un homme qui arrive d’Afghanistan avec le testament de Ben Laden. Et c’est son domicile qui servira d’hébergement au terroriste. Pour l’ex-détenu, c’est peut-être l’occasion de renouer avec ses anciens employeurs des services secrets. Mais ceux-ci ont apparemment d’autres problèmes à régler, notamment avec leurs homologues américains. Au milieu de ce feu croisé qui fera très vite de nombreuses victimes, un journaliste du Courrier-Picard, qui avait couvert le procès de Sébastien Verdier, reprend du service. Tous veulent mettre la main sur un certain Ben Yussouf et sur le réseau islamiste implanté en région parisienne. Tous, ou presque, vont y laisser leur vie…
LE CHRONIQUEUR
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