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Aux anges

04/04/2014
Aux anges, par Francis Dannemark, chez Robert Laffont, 14,00 €

Pierre et Florian étaient les meilleurs amis de l’adolescence. Mais comme souvent, la fin des études les a éloignés. Perdus de vue, ils ont eu quelques contacts épistolaires, sans plus. Puis retrouvés lors d’une soirée trente ans plus tard. L’un, Pierre, est directeur d’une multinationale, cadre dynamique qui commence à se fatiguer, l’autre, Florian, est photographe de mode, un peu en marge, même si son métier marche plutôt bien.

Afin d’aller au-delà des simples retrouvailles d’un jour, ils décident de partir ensemble quelques ours pour une balade en automobile du côté de la Normandie où Pierre a justement deux ou trois rendez-vous. Il n’y a pas meilleur endroit que le confinement d’une voiture pour se parler, se raconter. Le vieux break de Florian fera l’affaire, un CD de Sinatra mettra en musique cette intimité retrouvée.

Au fil des kilomètres de nationales, nous faisons connaissance. Au fil des kilomètres, nous avançons paisiblement sous un ciel qui passe très vite de dégagé à tourmenté en ce début de printemps. Et puis il y aura une belle rencontre, leur route va croiser celle d’une vieille comtesse, Emiliana di Castelcampo, une italienne qui habite dans un vrai vieux château où vivent ses amis et plein d’animaux. C’est un peu la maison du bonheur, une halte imprévue pour Pierre et Florian qui vont goûter à l’optimisme fait maison, au charme de ce lieu hors du commun.

Comme quoi, avec un auteur comme Francis Dannemark comme guide, on peut encore trouver le bonheur au milieu de nulle part, au bout d’un chemin après avoir quitté une route départementale. Voilà un roman qui nous laissera aux anges…

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