Comme chaque année, à Sorrals, petite ville catalane de bord de mer, les familles Balart et Reig se retrouvent dans le jardin de la grande maison Balart le soir de la Saint-Jean. Et ce, depuis 1961. Cette année-là, Elvira Balart et Roser Reig, amies d'enfance et plus qu'amies, « jumelles », et enceintes, ont fait le voeux que leurs enfants seraient amis, amies ou amoureux ! Elvira a mis au monde un fils, Andreu, et Roser une fille, Julia, née le jour de la Saint-Jean. Cette fête est également celle de son anniversaire. Elvira est la joie de vivre et une véritable artiste, son mari Joan est un mélancolique. Avec Roser et son époux Valenti, un homme généreux, les deux couples sont devenus inséparables, ils s'offrent souvent des voyages et c'est au cours de l'un deux que le drame va survenir. Julia ne veut plus être dépendante de ce destin tout tracé, de cette histoire écrite d'avance. Elle est libre, majeure et rompt toute relation pendant un temps. Ils se retrouveront bien sur, Andreu aura épousé Selma qui deviendra très proche de Julia. Ils auront des enfants. Et chaque année, pour la Saint-Jean, dans le jardin de la maison Balart, tous se réuniront et ils porteront le même toast « A l'été qui commence ! ». Sans oublier toutefois qu'il reste quelque part au fond d'une poche le voeux fait par leur mère un jour de 1961.
Un roman lumineux, une véritable ode à l'amour, à l'amitié, à la vie et qui sent bon l'été, les jardins et les fleurs de magnolia.
LE CHRONIQUEUR
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