Paris, février 1992. Le jeune Pierre, 11 ans est triste dans sa chambre de l'appartement de la rue de Belleville. Ses parent se disputent continuellement, son père est professeur d'histoire-géographie, sa mère semble être passée à côté de la vie, c'est une écorchée vive dont le rêve était de devenir infirmière. Quant à Pierre, à l'école on le surnomme Poil de Carotte à cause de ses cheveux roux et on moque ses oreilles décollées, il a souvent des idées noires, il pense à la mort, elle lui parle au creux de l'oreille. Un soir, où une fois de plus ses parents se déchirent, il trouve une petite fille dans sa chambre, elle s'appelle Hannah Klezmer, elle a onze ans aussi. Elle affirme que cette chambre est la sienne. Elle disparaît et réapparaît. Elle fréquente la même école que lui, mais du côté filles, alors que l'école est mixte. Elle raconte que des policiers lui ont volé son vélo... Pierre va peu à peu comprendre que Hannah vit en 1942, cinquante ans avant lui. Elle est juive et se terre avec ses parents et son frère dans cet appartement. Cette même chambre est leur refuge à tous les deux. Et leur rencontre était complètement improbable.
Alors Pierre, avec son ami et complice Maxime, à la grande surprise de ses parents, va vouloir en savoir plus sur cette période sombre, douloureuse. L'Histoire ne sera plus seulement une succession de dates, de morts, elle prend un visage, elle est palpable. Car Hannah risque de mourir et Pierre doit l'aider.
LE CHRONIQUEUR
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