2003, été de la canicule. Il fait 36 degrés à Paris, mais pour le narrateur, alors âgé de treize ans, rien de bien grave contrairement aux personnes fragiles ou âgées pour qui cette vague de chaleur fut fatale. Entre la piscine du quartier le matin et quelques copains pour fumer des cigarettes l’après-midi, les vacances s’annoncent calmes, même si le besoin d’aventure se fait sentir. Il y aurait bien « L’île au trésor » à lire, mais franchement, avec cette chaleur…
Entre un père absent de Paris depuis trois ans, et une mère infirmière qui est souvent de garde et très malade elle-même, notre ado est disponible, seul toute la journée. Forcément il va faire des rencontres. Une rencontre, avec un homme un peu bizarre qui cherche l’appartement d’une habitante de l’immeuble morte depuis quelques jours. Une ex-chanteuse qui remplissait l’Alcazar avant guerre. Drôle de visiteur vraiment, qui de surcroît ne voit pas. Monsieur Rico, c’est son nom. Costume froissé, chapeau jaune et lunettes noires, le mystère est avancé : qui est cet homme, d’où vient-il, que fait-il réellement et que cherche-t-il ? Notre jeune détective sera sur la piste jusqu’à son départ en vacances avec sa mère « sur les hautes terres du Massif Central », loin de la canicule. Et c’est seulement à son retour que la vérité sur ce visiteur aveugle éclatera.
LE CHRONIQUEUR
Les Commentaires