On peut fêter les 25 ans du TDI en souvenir de la première Audi 100 équipée du 2.5 TDI sortie à l’automne 1989 (un mur tombait là aussi !), tout en célébrant les performances du moteur TFSI ajusté pour l’occasion au plus petit modèle de la marque d’Ingolstadt, en l’occurrence l’A1, citadine apparue en 2010.
Luxueuse, sportive et terriblement efficace
Une Audi A1 qui devait à l’origine être rangée dans une de ces fameuses niches, plutôt luxueuse certes, mais qui depuis son lancement s’est vendue à plus de 400.000 exemplaires. A chacun son idée de la niche automobile…
Et ce qui devait arriver est bien arrivé, après les versions 3 et 5 portes civilisées, Audi a cru bon de mettre en rayon son atout sport maison, une version S1, dynamisée par ce 2 litres TFSI développant ici 231 chevaux et issu du rang TTS. De surcroît, une S1 Quattro, ce qui en fait l’auto la plus puissante et peut-être la plus sûre de sa catégorie.
Et pour ne rien gâcher, les stylistes ont travaillé ferme pour nous proposer une citadine que l’on aura très vite envie de faire rouler ailleurs que chez les citadins…
« Projectile autopropulsé et guidé », c’est ainsi qu’est défini le missile. Nos essais réalisés en Corse du sud et sur les routes étroites et sinueuses des montagnes avoisinantes confirmèrent cette définition. On aurait également pu revenir trente ans en arrière lorsque la Quattro A1 de Mikkola titillait courbes et lignes droites du Monte Carlo façon missile sol-sol.
Notre S1 s’est montrée d’une agilité phénoménale, puissance, couple, châssis, freins et système Quattro définissaient la ligne à suivre… en fait une ligne qui rappelait des rails tracés d’avance. Le châssis sport avec ses deux modes de réglage et l’efficacité (quasi brutale !) du freinage mettent le conducteur à l’aise, il suffit juste d’être prudent et de ne jamais oublier qu’on ne roule pas seul sur la route. En clair, ne pas faire n’importe quoi sous prétexte que l’auto est petite, agile et vive comme une balle.
Côté look, on l’a dit, la maison a fait le nécessaire, jantes 18 pouces, quatre sorties d’échappement, becquet arrière, étriers de freins rouges (pack), même le confort et les équipements reçoivent une mention : sièges baquet au maintien parfait, GPS, Audi Tracking System avec immobilisation à distance (en cas de vol), feux arrière à LED, inserts alu, volant trois branches, ou encore système audio Bose (en option).
Cette S1 vient s’inscrire dans un programme qui compte désormais 9 véhicules, de S1 en S8, à noter qu’elle est uniquement disponible avec une boîte manuelle avec rapports courts et 6e surmultipliée (la boîte S-Tronic à double embrayage arrivera peut-être dans les prochains mois).
Tarifs, 33.900 € et 34.600 € pour la Sportback (5 portes), ce qui, finalement, n’est pas si hors de prix eu égard aux équipements de série, à la motorisation et à l’effet Quattro, et bien sûr à la revente.
Texte Jean-Yves Curtaud,
Photos Benjamin Chalon
LE CHRONIQUEUR
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