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La patience du diable

27/07/2014
La patience du diable, par Maxime Chattam, chez Albin Michel, 22,90 €

« Le diable existe. Tout le monde croit que c'est une légende, pour faire peur aux gosses, mais non, c'est justement sa force : avoir réussi à se faire oublier ! Pour mieux semer le chaos, pour mieux façonner la société selon ses besoins. Nous y sommes presque. Il va pouvoir accéder au trône. Bientôt... »

Dix-huit mois après les événements de Val-Segond, l'affaire  « *e » (voir le précédent roman : La Conjuration primitive), nous retrouvons Ludivine Vancker, lieutenant à la SR, la section de recherche de la gendarmerie, toujours en poste à Paris. Elle a vu ses collègues mourir, pour certains devant elle. Elle a traqué des tueurs, des psychopathes, s'est retrouvée dans les pires situations. Alexis a été remplacé par Guillem, mais le spectre de son ancien collègue et amant brille toujours dans la pénombre, ils ont eu peu de temps, mais leur relation fut intense. Après sa disparition, elle a cherché à comprendre les criminels, les assassins et surtout les pervers et durant ces dix-huit mois s'est formée auprès d'un criminaliste hors pair. Car les tueurs en série augmentent. Le flag d'un go-fast leur fait découvrir un trafic de peau humaine et les met sur la piste d'un dépeceur. Deux adolescents font un carnage dans un TGV. Un homme fusille la clientèle d'un restaurant avant de retourner l'arme contre lui. Un autre attaque un centre commercial. Des hommes semblent être morts de peur, de terreur... Tous les passants deviennent des victimes possibles, peuvent être frappés. Il suffit d'un rien pour devenir la proie d'un prédateur. Il semblerait que la violence engendre la violence. Faut-il croire à l'émergence d'une violence endémique ? Serait-elle l'avenir de l'homme ?

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