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Le testament de Nobel

27/07/2014
Le testament Nobel, par Liza Marklund, chez MA éditions, 17,90 €

Annika Bengtzon était fière de pouvoir assister au banquet de la remise des prix Nobel organisé comme chaque année à l'Hôtel de Ville de Stockholm. Mais bientôt l'enchantement serait brisé, elle serait contrainte de quitter la fête et de retourner au journal pour écrire. Car elle est ici en service commandé, en raison de ses fonctions de journaliste à la Presse du Soir. Elle s'accorde une danse dans les bras de son séduisant confrère. Et c'est là, dans la salle Dorée, lors du bal, que le drame survient : Aaron Wiesel, Israélien prix Nobel de médecine est blessé par balle et sa cavalière, qui n'est autre que Caroline Bon Behring, présidente du comité Nobel de l'Institut Karolinska est tuée. Et Annika a tout vu : le tueur ou plutôt la tueuse, surnommée dans le milieu « le Chaton », l'a bousculée violemment avant d'accomplir son geste et l'a regardée de ses yeux bizarres, jaune doré. Et Caroline aussi l'a regardée d'une étrange façon comme si elle savait qu'elle allait mourir. Beau scoop pour Annika, malheureusement elle est avant tout un témoin et est contrainte au silence pour clause de confidentialité. Cependant rien ne l'empêche d'enquêter, car son journal l'a mise en congé forcé, et son couple bat de l'aile alors qu'elle vient d'offrir à son mari, très occupé par un nouveau travail au ministère de la justice, et ses enfants une belle maison en banlieue. 

Pour l'opinion mondiale, en tout cas pour le Mossad, c'est le chercheur israélien qui était visé, d'autant plus que l'acte serait revendiqué par un groupe de la mouvance Al Qaida. Mais des voix s'élèvent ici et là pour critiquer les choix de l'institut Karolinska concernant les lauréats, les recherches sur les cellules souche, le clonage... 

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