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Celui dont le Nom n’est plus

27/07/2014
Celui dont le Nom n’est plus, par René Manzor, chez Kero/Editions de l’épée, 20,00 €

Une affaire très complexe pour le détective chef inspecteur McKenna, le plus ancien gradé de Scotland Yard, un métier qu’il a appris dans les rues de Belfast : deux cadavres, deux victimes mutilées, éviscérées chez elles à vingt quatre heures d’intervalle et deux meurtriers arrêtés peu après leur méfait, trouvés hagards, couverts de sang, errant l’un sur une aire d’autoroute et l’autre dans un hall de gare. Un garagiste, homosexuel, sans histoire  et une restauratrice, une vieille dame hongroise de soixante dix ans, par ailleurs autrefois la nourrice de sa victime qu’elle adorait ! Ils ne souviennent de rien, et ne connaissaient pas. Leur seul lien : un même goût pour la mise en scène mystique de leurs méfaits, mais un rituel funéraire différent : judaïque pour l’un, bouddhiste lao pour l’autre. Et sur les scènes de crime un étrange message écrit en lettres de sang, une épitaphe : « puissent ces sacrifices apaiser l’âme de Celui dont le Nom n’est plus ».Drôle d’affaire. Que sont devenus les organes des victimes ? Et pourquoi ces meurtriers qui ne nient rien, ne se rappellent rien, ressemblent plus à des victimes eux même ?

L’un des deux tués étant l’ami personnel de l’ambassadeur des États-unis, on leur délègue l’agent spécial Dahlia Rhymes, américaine, spécialiste des crimes rituels et de science comportementale. Entre McKenna, flic froid et dur, veuf et père de quatre enfants, et Dahlia, femme meurtrie à l’enfance volée, les relations ne vont pas être faciles. Quant aux meurtriers, ils seront défendus par un ex ténor du barreau, en retraite anticipée, pris de passion soudaine pour la sculpture.

Un trio de choc pour une affaire hors du commun, et un excellent thriller au dénouement très inattendu.

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