Du moins pas en politique, ceux qui pensaient qu'une bonne couverture médiatique ferait l'affaire, vont devoir y penser durant les prochains mois. Disons ceux qui doivent nous mener à l'élection présidentielle dont on nous dit depuis déjà un bon moment que "l'affaire est pliée", ce sera un second tour entre Macron et Le Pen. Problème, ni le parti de Macron, ni le parti de Marine Le Pen ont brillé lors de ces élections régionales et départementales, ils sont surtout les deux grands perdants de ce dernier dimanche, même le président de l'Assemblée Nationale Richard Ferrand n'a pu se faire réélire conseiller régional, et je ne parle pas de ces députés LREM qui pensaient sauver un morceau de pouvoir (et d'indemnités) en se faisant élire à la région, et qui ont été éliminés dès le premier tour ! Mais il parait que Macron s'en fout, il doit considérer ces élections comme un scrutin pour bouseux de province, un truc que les bobos en trottinette de la rue de Rivoli n'ont jamais croisé.
Maintenant, il peut compter sur les médias (et peut-être sur le parquet financier) pour "détruire" le futur candidat de la droite et accentuer la promo sur la marque Marine Le Pen... Mais apparemment, rien ne remplacera le vrai vote des vrais gens, pas même le prolongement de l'état d'urgence sanitaire pour empêcher une "vraie campagne électorale" : la volonté ne se délègue pas, le bourrage de crâne via les ondes ne suffira pas, le mauvais bilan restera mauvais, l'arrogance sera toujours de l'arrogance, et les 10% de la République en Marche auront du mal à faire des petits... chez les bouseux de province !
L'autre constat flagrant de cette consultation, c'est la descente en seconde division du Parti Socialiste qui jouait les barrages lors de ces régionales, et qui les a perdus, un an après les municipales. Désormais il lui faut fusionner avec les listes des Verts pour exister, ou du moins pour avoir accès à la gamelle, tout en supportant un autre allié quasi à l'extrême gauche, dont certains membres antisémites, pro-islamistes et parfois racistes dans leurs propos, font tâche, mais que voulez-vous, la gamelle reste la gamelle... Nous aurons également une pensée pour le Parti Communiste qui vient de perdre son dernier département, le Val-de-Marne, dernier petit bout de "Mur" qui n'aura pas résisté à un mauvais dimanche de juin...
Pic Saint-Loup et Costières de Nîmes pour ouvrir cette escapade qui sera principalement sudiste. Mais pas que… lire la suite
LE CHRONIQUEUR