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Société

Les émeutes qui ébranlent depuis quelques jours et surtout quelques nuits la capitale suédoise Stockholm, ainsi d’ailleurs que Malmö, prouvent que plus personne n’est à l’abri en Europe de cette violence urbaine souvent expliquée par des problèmes de non intégration, qui laisseraient entendre que les sociétés qui accueillent ces populations migratoires ne font pas correctement leur travail. De là à évoquer l’exclusion et le racisme il n’y a qu’un pas que beaucoup n’hésitent pas à franchir, on le sait pertinemment en France, c’est toujours l’Etat qui ne fait pas assez.
Pourtant, lorsqu’un modèle de démocratie comme la Suède est à son tour frappé par cette violence émeutière on peut se poser quelques questions.
Le Mur de Berlin est en danger ! Nostalgie déplacée ou simple volonté de préserver le témoin de notre histoire récente ? Le débat est ouvert, et à Berlin il est même dans la rue et sur le Net à travers une pétition qui a déjà recueilli quarante mille signatures.
En fait, il s’agit de savoir si le kilomètre de Mur encore en place pourra être sauvé ou pas de l’appétit de quelques investisseurs.
Quand le son du COR, ou Conseil d’Orientation des Retraites, se fait entendre dans les media c’est qu’il y a du déficit sur la partition. Et les prévisions ne sont guère sympathiques puisque le trou qui était de 5,6 milliards en 2008, puis de 10,7 milliards en 2010, pourrait passer très vite à quelque 20 milliards, c’est à se demander si la réforme Fillon sur les retraites sert à quelque chose ?
On dénombre actuellement en France 651 établissements publics (du secteur anciennement sous dotation globale) et 588 établissements privés qui ont totalisé pour l’année 2011 quelque 21,4 millions de séjours (98% en métropole) dont 67% dans le secteur public (chiffres de l’ATIH ou Agence Technique de l’Information Hospitalière). Environ 50% de ces séjours furent des hospitalisations complètes, les autres entrant principalement dans les catégories ambulatoire et séances.
« Il existe dans tous les pays des possibilités d’améliorer l’efficacité du système de santé, et ces améliorations n’exigent pas nécessairement des dépenses supplémentaires » rappelait récemment M. Angel GURRIA, Secrétaire Général de l’OCDE, Organisation de Coopération et de Développement Economiques qui regroupe aujourd’hui 34 pays membres, et dont les rapports et statistiques font référence dans de nombreux domaines socio-économiques.
Cette déclaration peut-elle à elle seule résumer les maux qui frappent aujourd’hui notre système de santé : améliorer « l’efficacité du système de santé » sans pour autant passer par la case « dépenses supplémentaires », nous voici bien au cœur de notre interrogation, faut-il dépenser plus pour soigner mieux ? Une interrogation qui mériterait peut-être davantage d’intérêt en pleine campagne électorale eu égard aux sommes colossales mises en jeu chaque année pour ce seul secteur.
"Unifier les travailleurs dans des organisations pour défendre leurs intérêts communs". On pourrait se contenter de cette définition qui a le mérite d’être simple et immédiatement compréhensible. Les "intérêts communs des travailleurs", il ne reste plus qu’à identifier les travailleurs, à partir de quel poste, de quel métier devient-on travailleur : "personne qui travaille" nous dit Larousse.
La crise économique, financière, puis sociale qui a débuté en 1929 pour nous mener dix ans plus tard aux portes de la seconde Guerre Mondiale, a fini par accoucher d’une incroyable ère de prospérité, notamment pour le monde dit occidental, les pays victimes du joug communiste ayant été écartés de la distribution massive de progrès, les pays pauvres avant la guerre restèrent quasiment aussi pauvres par la suite, avant bien sûr que nombre d’entre eux n’accèdent au statut de pays émergents. En résumé, l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et une partie du continent asiatique se sont considérablement enrichis durant toute la deuxième moitié du 20e siècle.
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