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De tout et de rien… ou presque rien

22/04/2013

Dès l’annonce de la libération de la famille Moulin-Fournier avec leurs quatre enfants, nous avons eu droit en boucle sur les radios et télés au baratin des psychologues patentés qui tous nous expliquaient que le traumatisme serait terrible pour ces enfants, qu’ils auraient du mal à s’en remettre, et blablabla… heureusement qu’ils ne passeront pas entre leurs mains. Car, comme l’ont rappelé le père et la mère, ils ont réagi comme la plupart des mômes en inventant des jeux avec ce qu’ils avaient sous la main, des morceaux de bois, une boîte de sardines… La prochaine fois, ce serait bien d’avoir un congrès de professionnels des cellules d’aides psychologiques pris en otage, juste pour voir leur réaction in situ… Mais ça va avec notre peur de tout digne de l’An Mille.

Je suppose que vous avez vu comme moi ces milliers d’habitants de Boston applaudir leur police après la mise hors de nuire des frères Tsarnaev. Vous imaginez la même chose chez nous ? Bien sûr que non, on commencerait par expliquer que les policiers n’ont laissé aucune chance aux terroristes, que ces derniers ont été abattus comme des chiens, souvenez-vous des réactions après les morts de Khaled Kelkal en 1995 et Mohamed Merah en 2012, réactions relevant de l’idiosyncrasie gauloise peut-être… et de la bêtise sûrement.

Et que va-t-on nous dire ici en France, pays de l’égalité et de la soi-disant équité, après l’annonce du parlement du Södermanland en Suède d’obliger les hommes à pisser assis au nom de l’égalité homme-femme ? Se trouvera-t-il un député progressiste pour reprendre cette proposition qui aurait le mérite de détourner le débat sur le chômage comme le « mariage pour tous » semble y parvenir ?

« Miss, I want to pee sitting », c’est ainsi désormais qu’un gamin de 7 ans devra demander à aller faire pipi (assis) à son institutrice. Nos députés viennent en effet de voter une loi rendant obligatoire l’apprentissage de l’anglais dès le CP. On avait déjà le « made in France » de Montebourg pour inciter à acheter français, il faudra aussi peut-être compter en pied, pouce, yard, pinte et miles Davis ?

Une dernière mesure,  elle concerne François Normal qui attaque le dernier quart. Non pas sur le pont mais sur la cote de popularité. Le voici à 25%, en dessous, ce sont des territoires inconnus…

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