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Les tribulations de monsieur Yin-Yang en Chine

29/04/2013

On se souvient de Belmondo en Arthur Lempereur, on retiendra François Leprésident, héros des « Tribulations de monsieur Yin-Yang en Chine ». Un voyage joué prestissimo en 34 heures chrono douche comprise, même Jack Bauer n’aurait pu rivaliser. Il faut dire que notre Président travaille dans l’urgence, obligé de faire donner de la sirène en permanence pour tenter de réanimer notre économie : chômage record, baisse époustouflante des embauches en CDI depuis douze mois 

(-12,7%), déficit commercial de près de 200 milliards, sans oublier ces affaires offshore qui ont fait perdre la tête au ministre du Budget et ce « mur des cons » illustrant la bêtise de notre époque. Et tout ça à cause de qui ? Des Allemands, oui, Prussiens, Teutons et autres cousins germains, des gens austères qui veulent nous imposer leur austérité en nous envoyant nous faire voir chez les Grecs. 

Alors, comme le suggèrent le général Désir et le caporal Bartolone, mobilisons et préparons nous à perdre l’Alsace, la Lorraine, Sedan, Verdun et le Gross Paris.

Il est vrai que lorsque François Hollande nous parle d’économie depuis le nadir, on sent bien qu’il ne croit pas ce qu’il dit. Comment voulez-vous que cet homme qui n’arriverait pas à équilibrer les comptes d’une mercerie de la rue Jean Jaurès à Tulle puisse nous conduire vers la prospérité ? Quand on a passé sa vie à dépenser l’argent des autres contre un gros salaire payé avec le même argent des autres, il est difficile de devenir fourmi en chef. Il y a des concours pour ça.  Savez-vous que de mauvaises langues commencent à décrire la France comme une sorte de « Hollandistan » en voie de sous-développement ?

En fait, François Yin, qui incarne la gauche, aimerait aussi passer pour François Yang qui lui incarne la droite. Un François Yin-Yang à double personnalité, donc à double discours. Si le Yang est flatteur en la matière avec l’actif et le plein, le Yin en appelle au passif et au vide, fluide glacial pour l’économie.

Au bout du compte, François Yin-Yang n’aura même pas eu un mot pour Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix emprisonné en 2009 pour onze années. Le Président Li Jinping fut satisfait paraît-il. Peut-être vendrons-nous là-bas quelques pistolets à bouchon et autres sifflets...

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