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La Bourse ou la vie

19/05/2013

Le jour où la Bourse de Paris passait le symbolique cap des 4.000 points, François Hollande annonçait une réforme de l’assurance-vie, le placement préféré des Français avec une imposition des plus-values mobilières « révisée ». On sait ce que cela veut dire concrètement, l’Etat prendra une plus grosse part sur le peu que cette épargne rapporte tout comptes faits une fois la CSG déduite. Mais là, rien de nouveau sous le ciel couvert des barbouzes de la République, traditionnels voleurs de notre épargne. Le plus hallucinant est à suivre… Dans la foulée, celui qui se dit socialiste tout en n’étant pas un Président socialiste,  déclare vouloir « inciter les Français vers l’investissement productif ». En clair, il nous demande de placer notre argent à la Bourse pour financer les entreprises. Eh oui mes camarades, et je m’adresse aussi à ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir des parents communistes, celui qui n’aime pas l’argent et les riches, comme ceux qui s’achètent des appartements à sept millions avec un crédit indexé sur l’espérance de vie de Mathusalem, nous demande de sortir les Boudoirs et faire péter les bouchons de roteuses après avoir empoché des gains à 30% en un an à la Bourse !

A l’instar de son prédécesseur François 1er à qui l’on doit la première émission de rentes d’Etat à 7% au porteur, et ce en 1522, mais qui tripla également la Taille (impôt sur le revenu des roturiers) et accrut la vente des charges pour faire entrer de la soudure dans les caisses, Normal 1er, aidé dans sa tâche par le Surintendant des Finances le baron de Moscovici, va lui aussi nous tailler du côté de l’assurance-vie, afin de promouvoir cette belle institution créée en 1724 sous Louis le quinzième le bien-aimé, la Bourse de Paris. 

Un an après les promesses électorales transformées en pâté de campagne allégé de ses vrais morceaux socialistes, le pouvoir dit de gauche passe le Rubicon du néolibéralisme, allant même jusqu’à plébisciter un gouvernement économique de la zone euro, histoire de mutualiser les gaspillages du camp sudiste de l’Europe. 

Et dire que d’ici à quelques mois, il va falloir faire des listes d’union de la gauche pour les municipales et tâcher de faire avaler aux « électeurs utiles » des ragoûts de falbalas à la sauce piquante… rouge foncé !

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