Sont les filles de La Rochelle
Ont armé un bâtiment
Elles ont la cuisse légère
Et la fesse à l’avenant…
Elles allèrent à l’abordage
A coups de sabre et à coups de dents…
La Royal aurait-elle pris d’assaut le vaisseau d’un Hollandais Volant… par ailleurs son gaillard d’avant ?
Les filles de La Rochelle et le gars en chemise de tulle nous ont servi le traditionnel concert de fin de vacances : hôtel de la plage, rose épinée et tous pour un et chacun pour soi.
De l’autre côté du port de La Rochelle lalalala, bien au-delà du Phare du Bout du Monde, le vacarme produit par cette querelle des investitures, que l’on croyait réglée depuis le Concordat de Worms présidé par Calixte II en 1122, parvenait par bribes entre deux coups de colère d’Irène, aux oreilles d’Innocent, le pape des truffes aux pâtes… ou l’inverse.
Les filles de La Rochelle lalalala ne sont pas deux sœurs jumelles nées sous le signe des gémeaux à quelques lieues de là sur la place de Rochefort, elles sont plutôt scorpion ascendant bélier. Au mieux, les jumelles servent à scruter l’horizon !
Non, les filles de la Rochelle ne sont pas jumelles. L’une veut mettre les adjudants aux basques des jeunes délinquants, l’autre promet en pleine crise économique de doubler le budget de la culture et amène un semi-remorque de dix tonnes pour transporter dans la capitale de l’Aunis sa « Lettre aux Français » : ce n’est pas du morse, mais l’intégrale des aventures de Martine gravées dans le marbre.
Quant au gars de La Rochelle, il s’est contenté de rappeler, très mitterrandien : « Si nous ne dominons pas l’argent, l’argent nous domine »… pas sympa pour l’oncle d’Amérique qui lui a laissé une mer d’huile en sabordant ses navires dans le port de New York !
(2/9/2011)
LE CHRONIQUEUR