En cette période où l’on fourre les dindes, il est normal de faire le bilan de l’année écoulée, normal et facile aussi de lire à l’envers dans la boule de cristal : Madame Mirona, voyez-vous ce qui nous est arrivé dans un avenir proche d’un passé en préparation ? Tirez-nous les cartes comme d’autres ont tiré la boniche au joli mois de mai ! Yes we Kahn mon cher, très cher, trop cher ami. Et tel le prophète qui tient son phylactère avec le brouillon de ses prédictions, Mirona voit en 2011 l’année de tous les complots. Et en tête de gondole, plus fort que celui qui devait empêcher Cantador de reprendre du poumon saignant avant de grimper le col de la faucille comme un marteau (et quand t’adores t’en reprends !), il y eut le complot visant à compromettre les chances élyséennes de Mister Ephémi, complot qui fit davantage penser à « la tentation léniniste » - genre Trotski assassiné au Mexique – qu’à un remake de Mission Impossible avec le petit Nicolas dans le landau (je pense à Martin Landau évidemment). L’intéressé – très intéressé – avait juste oublié qu’il y avait des qualifs pour participer aux primaires.
Tiens, les primaires, voilà un truc qui nous a occupés de mai à octobre en boucle… plus fort que le printemps arabe qui, par définition, ne dura qu’un printemps. Après on a eu droit à un voile de démocratie : la barbe !
Ensuite, ce fut le feuilleton de rentrée, le Triple A : la déchéance, la dégradation, le bonnet d’âââne, la fin des haricots et du gigot qui va aaavec : tous pauvres, tous ensemble, tous ensemble ! Et ce qui devait arriver aaariva, l’enquête annuelle sur l’état d’optimisme des nations rendait son verdict : les Français étaient 51ème sur 51 pays sondés. Nous voici donc plus malheureux qu’au Ghana et au Nigéria où, là-bas, on se lève avec une seule angoisse : comment va-t-on nourrir sa famille ? Pareil chez nous, va-t-on partir une ou deux semaines au ski ?
D’ailleurs, ça va tellement mal que l’homme qui valait trois milliards nous a prévenus : « le radeau est en train de couler » ! Médusés nous étions… et heureux quand même car alors qu’il faisait congrès en Chine, son épouse devenait Madame Butterfly de l’année. Femme de l’année c’est toujours mieux qu’infâme de l’année !
Bon, en attendant, bon âné et sentez la bonne…
(30/12/2011)
LE CHRONIQUEUR