« Ce qu’il aime, ce sont les promenades dans Vienne, les longs après-midi au café, à jouer aux échecs ou au billard avec des amis aussi insouciants que lui, les soirées au théâtre, à l’opéra et au concert, et puis lire la nuit, en fumant dans son lit jusqu’à l’aube, en rêvant des romans qu’il va écrire. » Le jeune homme viennois, qui aime Goethe et Schiller, mais aussi Schönberg et Rilke, est un moderniste dans cet empire austro-hongrois du début du 20e siècle, un empire qui va disparaître à cause d’une certaine forme d’immobilisme, de conservatisme. Stefan Sweig a de la chance de pouvoir vivre son insouciance, sa famille fait partie de la riche bourgeoisie viennoise. Ecrivain raffiné, il rayonnera sur toute l’Europe, jusqu’au Brésil « terre d’avenir » où il écrira son ultime chapitre…
LE CHRONIQUEUR
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