La première compacte Opel date de 1935, elle s’appelait Olympia ; et elle fut l’une des premières autos monocoque produites avec la Citroën Traction Avant. Elle aura une belle descendance, d’abord avec la fameuse Kadett, puis, bien plus tard, avec l’Astra, dont la quatrième du nom a été lancée cette année, et qui sera enrichie d’ici à quelques jours par une version Sports Tourer ou break.
4,41 mètres d’énergie
Athlétique, un peu boule de muscles, agréablement revue par les designers maison, l’Astra nouvelle est un condensé d’énergie en 4,41 mètres de longueur. Notre version 2 litres de 160 chevaux nous a laissés sur notre faim, nous aurions presque poussé l’essai jusqu’au circuit le plus proche pour vérifier deux ou trois combinaisons. Mais bon, l’automobile n’est pas faite pour ça, d’autant que la clientèle Astra se dirigera plutôt vers le 110 chevaux en CDTi, ou pourquoi pas vers l’ecoFLEX avec le 1.3 CDTi ecoTEC de 95 chevaux, un bloc fier de ses 4,2 litres en cycle mixte pour 109 g/km de CO². Vous allez voir que d’ici à cinq ans, l’auto à 2 litres aux 100 km sera sur la route !
Nouveau look genre mini Insignia mais façon coupé avec un pare-brise très incliné, nouvel habitacle et enfin une console centrale « attractive », nouveau châssis pour un confort optimisé et un comportement mieux adapté aux conditions de roulage, plus quelques éléments « Flex-Flex » comme le FlexFloor du coffre qui permet d’abaisser le plancher pour plus de volume, et le FlexFix ou porte-vélo intégré au hayon.
Deux bémols ou deux trucs qui nous agacent, le frein de stationnement qui s’active en appuyant sur la pédale de frein, et le démarrage que l’on actionne en appuyant sur l’embrayage. Mais cela se généralise…
Trois moteurs essence de 100 à 180 chevaux, et quatre CDTi de 95 à 160 chevaux, la gamme est large, et avec quatre finitions, elle n’en finit plus : à chacun son Astra !
Les tarifs, de 16.990 à 24.450 €.
LE CHRONIQUEUR
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