En novembre 1911, le pilote suisse Chevrolet s’associe avec un certain Durant (fondateur de la General Motors) pour créer dans le Michigan la Chevrolet Motor Company. Un siècle plus tard, Chevrolet est la marque principale du Groupe GM avec quelque 4,2 millions de ventes en 2010 (+ de 21.000 en France). Ici, en Europe, c’est en 2005 que Chevrolet fit son retour... même si avec le débarquement de 1944 le nom de Chevrolet s’illustra en Normandie, là où justement nous avons essayé la nouvelle livraison de l’américain, le « crossover familial » Orlando.
Ne l’appelez pas monospace !
C’est un véhicule ostensiblement dédié à la famille, les sept places prévues le confirment. Donc un monospace de plus ? Pas si vite ! Il en a certes le côté pratique qui permet de caser les enfants en salle de jeu à l’arrière, mais il n’arbore pas tout à fait le look du genre, misant davantage sur une ligne à mi-chemin entre le break et le SUV. D’où sa dénomination de « crossover familial », et le tout avec un brin d’Amérique dans le dessin, cette audace néo-rétro qui fait le charme de certains produits U.S.
Quoi qu’il en soit, Orlando revendique son côté pratique et chaleureux, notamment avec ses trois rangées de sièges en gradins comme au spectacle, ses nombreux rangements (y compris derrière la face avant de la radio), et un niveau d’équipements qui lui confère des aptitudes au long cours : climatisation, radio/CD/MP3, GPS, régulateur de vitesse, intérieur cuir (selon les finitions).
Chevrolet a retenu trois moteurs pour son Orlando, des blocs 4 cylindres assez sobres et conformes à la norme Euro V : un essence de 141 chevaux, et deux diesel de 130 et 163 chevaux (6 l/100 km en cycle mixte), ce dernier se montrant habile, joueur et punchy.
Plus moderne, plus léger et plus pacifique que les Chevrolet que nous avons croisées à la « D-Day Academy » à Rots dans le Calvados (musée associatif du Débarquement), le Crossover Orlando a tous les atouts pour faire un succès en Europe au moment où son cousin Captiva va se refaire une beauté, de quoi mettre l’offre Chevrolet au diapason de la demande actuelle entre SUV et crossover, et ce d’autant que les tarifs sont assez doux pour le segment, de 20.200 à 27.500 €.
Quatre finitions au programme, LS, LT, LTZ et LTZ+.
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LE CHRONIQUEUR
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