« Je suis là à chacun de tes pas Rémy. J’étais là à ta naissance, j’étais là quand tu as construit tes rêves, et je suis encore là aujourd’hui à l’apogée de ta vie… »
Le narrateur semble égaré dans un coma dont il dirigerait l’évolution, un coma où tournerait en boucle le « Saucerfull of Secret » d’un Pink Floyd des années 60.
Où est l’imaginaire, où est la réalité, qui est qui, qui vit réellement, est-ce que le beau Capa, Ricolo, Emma et Mafia existent dans la vraie vie ou ne sont-ils que des éléments d’un décor dressé au-delà de la conscience, là où la « force kinétique » propulse les mauvais génies contre des murs de pierre parfois plus fragiles que la plus frêle des certitudes ?
« Nous étions d’incorrigibles rêveurs » parce que le quotidien était terriblement ennuyeux, d’où cette nécessité de faire descendre les fantasmes dans la rue. Mais gare au réveil…
LE CHRONIQUEUR
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