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Vialatte à La Montagne

05/01/2012
chroniques d’Alexandre Vialatte, chez Julliard, 17 €

 

L’auteur « notoirement méconnu » comme il aimait se décrire, nous a quittés il y a quarante ans. Et contrairement à ce qu’il tenta de nous expliquer dans sa chronique « La vitesse des morts et des vivants », certains hommes survivent à leur mort, et outre « Lazare ou plus près de nous Napoléon », on pourra ajouter Alexandre, Alexandre le grand chroniqueur du 20ème siècle.
Et Dieu que La Montagne est belle du haut de ses volcans, et nous oublierons un moment les sommets froids du Puy-de-Dôme pour nous remettre à fouiller les archives du quotidien régional La Montagne où Vialatte a sévi durant de nombreuses années. Et pour le 40ème anniversaire de la disparition de cet inconditionnel défenseur de l’humanité, la rédaction du journal a publié tout au long de l’année treize chroniques, que l’on retrouve dans ce livre, plus quelques autres sélectionnées par des invités divers et admirateurs de l’écrivain, comme Philippe Meyer, Laurence Cossé, Denis Tillinac, et autres Amélie Nothomb et Philippe Vandel.

Vialatte avait un avis bien tranché sur les misères quotidiennes, les doutes, les peurs, les habitudes de l’homme : « Que demande-t-il ? Autre chose ; du nouveau. Que lui faut-il ? Un idéal à la mesure de son âme immortelle. » Rien n’a changé finalement depuis Vialatte, ni la question, ni la réponse. N’est-ce pas ?

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