C’est le roman tiré de la dramatique réalité économique du moment, et qui met en scène les élites politiques de la République, notamment un Ministre de l’Economie et des Finances et le principal conseiller de l’Elysée, les banquiers européens et du monde arabe, et quelques responsables de ces fameuses agences de notation dont personne ne connaissait l’existence il y a seulement un an… pas plus que la signification du triple A. Le décor est planté, il y sera question de dégradation, de prêts à taux compétitifs (ou pas !), de Banque Centrale, de spéculation, et bizarrement de l’or de la Banque de France qui pourrait discrètement partir sur des bateaux en direction de la Chine en échange de quelques avances cash qui serviraient à boucler nos fin de mois difficiles.
Rassurez-moi, ce n’est pas possible un truc comme ça ? Mais non, il s’agit d’un roman… Quoique encore…
Je parle de décor mais j’oublie l’essentiel, lui donner un nom : la Maison. C’est ici, dans cet hôtel « très particulier » que l’on trouve un restaurant ultra-confidentiel, qui peut avoir aussi des allures de maison close, et où évolue Alix Donzenac, maîtresse de « Maison », que personne n’oserait appeler pute de luxe, on parlera d’une courtisane très mondaine…
Claire Germouty, à qui l’on doit les « Confessions d’un banquier pourri », ne va pas rassurer les petits épargnants avec ce cauchemar financier.
LE CHRONIQUEUR
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