On a parfois l’impression que la marque Honda n’est pas appréciée à sa juste valeur par la presse spécialisée, notamment en France. Il suffit de penser solution alternative au moteur à pétrole pour que tout le monde évoque Toyota et sa Prius hybride. Pourtant, une autre auto fonctionne et est commercialisée depuis dix ans, c’est la Honda, Civic puis Insight, dont la nouvelle version vient d’être présentée en Europe, Insight 2 Hybride. Et ça marche !
Un look déjà moins austère
Bon, il faut bien l’avouer, que ce soit chez Toyota ou chez Honda, on ne se met pas la pression pour sortir de l’alternatif élégant et aguicheur, un peu comme si l’hybride se devait d’être neutre, sans maquillage, à la manière d’une vieille militante écolo qui n’entretiendrait que son vélo. Mais soyons aussi juste, la nouvelle Honda a pris de l’allure avec un avant qui se veut volontaire, suivi d’une ligne de toit qui retombe vite à l’arrière… comme une Prius.
Quant au mode de fonctionnement de la Honda Insight, il diffère de celui de sa concurrente directe : lors d’un démarrage et d’une accélération douce, seul le moteur essence fonctionne, l’électricité n’arrivant que lorsque la pression se fait sentir sur l’accélérateur.
A vitesse constante de moins de 60 km/h, l’injection de carburant se ferme et l’auto est propulsée par le moteur électrique (consommation et pollution nulles).
Sur autoroute, c’est avec une ouverture basse des soupapes que le bloc essence fonctionne, les émissions de CO² passent en-dessous des 110 g/km.
A noter encore que le moteur électrique participe au freinage en devenant un générateur qui aide à ralentir l’auto.
Equipée d’un bloc essence 1.3 i-VTEC de 88 chevaux et d’un moteur électrique de 14 chevaux, la nouvelle Honda Insight a de grosses ambitions en Europe et en France où elle bénéficiera bien sûr du bonus de 2000 €.
Avec ses 4,39 mètres, son coffre de 358 litres, sa consommation mixte de 4,4 l/100 km et ses 101 g/km de CO², la Honda, qui sera commercialisée en avril, devrait annoncer un tarif inférieur à 20.000 € (sans le bonus), donc un brin moins chère que sa rivale japonaise.
LE CHRONIQUEUR
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