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Où il est question de douceurs, de chocolat et de vins

23/01/2012

 

Certains vins sont nés pour accompagner nos gourmandises préférées, il s’agit parfois de rencontres au sommet où chaque rôle, de la douceur ou du vin, va produire le meilleur de son talent. Alors, dessert au chocolat, très fort ou fondant, macarons, fruits avec coulis, pralines… nous allons les marier pour le plaisir avec quelques bonnes volontés de la cave.

Et avec des Vins Doux Naturels et des moelleux pour commencer, comme par exemple avec ce VDN Rasteau doré Vintage 2007 100% Grenache présenté par la Cave de Rasteau (84110 Rasteau), un seigneur du Vaucluse qui a bâti sa réputation sur les galets chauffés par un soleil généreux, épicé, vanillé, avec un zeste d’orange, on nous le dit fait pour un financier : pas celui qui s’occupe de votre argent, juste le gâteau (11,70 €).

Vin doux, Maury, c’est le Mas Amiel (66460 Maury) « Prestige », un 15 ans d’âge majoritairement Grenache (90% quand même), ostensiblement tourné vers le chocolat, depuis ses arômes jusqu’au merveilleux gâteau que vous allez lui dédier. Cela restera gravé dans le compartiment gourmand de votre mémoire (25,00 €).

Moelleux version Cadillac, nous voici dans le Bordelais au Château Cousteau (33410 Monprimblanc) pour y déguster un 80% Sémillon du millésime 2008, moelleux et très aromatique, souple, donc jamais pâteux, un prétexte à la douceur dès l’apéritif à seulement 9,00 €.

Citons du quartier le Sauternes 2006 du Château Baston Lamontagne à 22 €, et le Loupiac 2008 du Château Grand Peyruchet (11,00 €), tous majoritairement Sémillon.

On reste en blanc, blanc sec… mais un tantinet fait de douceur quand même puisqu’il s’agit du Gewurztraminer 2007 en grand cru Altenbourg du Domaine Paul Blanck (68240 Kientzheim), un Alsace bien sûr, un Alsace puissant, ample, un complément indispensable à votre prochaine rechute chocolatée. On nous le conseille également avec un mille feuilles. Allons-y sans les compter (15,70 €) !

Deux rouges, eux aussi friands de friandises et de chocolat, le Cahors « Paradoxe  2007 » de la Maison Cantury (46700 Vire sur Lot), un rouge qui tire vers le rubis, très fruits mûrs, avec un soupçon d’épices, et très très très long en finale (16,00 €)… et l’admirable (encore un seigneur !) Côtes de Provence La Londe du Domaine de Saint-André de Figuière (83250 la Londe Les maures) baptisé « Confidentielle 2009 », un 50/50 entre Syrah et Mourvèdre, élevé dans le respect du chocolat, c’est dire ce qu’il vous reste à faire. « Confidentielle » est aussi un remarquable vin de garde (26,30 €).

Et des bulles enfin, des bulles qui pétillent à la vue d’un gâteau ou d’une tarte, à l’instar de ce Saint-Péray blanc brut de la Cave de Tain (26600 Tain l’Hermitage) à 7,60 €, un effervescent qui pourrait évoluer en première division, ou de ce Saumur brut Grande Réserve, assemblage de Chenin, Cabernet et Chardonnay, à la bulle légère, frivole, insouciante, un crémant plein de fraîcheur proposé par la Maison Ackerman (Saumur) à 8,00 €.

On aura peut-être gardé le meilleur ou le plus rare pour conclure, c’est encore la Cave de Tain l’Hermitage qui nous le présente, voici un Hermitage blanc en Vin de Paille millésimé 2000 et né d’un assemblage bien régional de Marsanne et Roussanne, un nectar d’une puissance aromatique à mettre votre tarte au chocolat aux oranges confites en orbite. Rarement vous atteindrez une telle osmose, avec en prime l’équilibre et la sagesse. L’effet est unique, attention c’est très rare et à 69,00 € la bouteille.

 

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