Il y a cinq cents ans décédait Amerigo Vespucci, marchand et bijoutier florentin qui allait devenir navigateur et l’égal d’un certain Christophe Colomb avec lequel il se liera, sinon d’amitié, du moins professionnellement. Certes, il ne sera pas aussi célèbre que celui à qui on attribue la découverte de l’Amérique en 1492, mais c’est quand même lui qui donnera son nom (donc son prénom) au nouveau continent : Amerigo se décrivait lui-même comme « Americus Vespucius », et cet Americus deviendra America sous la plume d’un auteur français qui publia en 1507 les cartes des terres découvertes et les récits de Vespucci. Ces « quatre journées » racontées ici par Olivier Ikor sont à mettre en parallèle aux quatre voyages effectués par le Florentin en 1497, 1499, 1501 et 1503. On les connaît sous le nom de « la Lettera » des quatre voyages. Il y raconte toutes les souffrances de ces hommes partis vers des terres inconnues, les rencontres avec des peuplades souvent très hostiles, la folie de l’or, les massacres, l’éloignement.
Voici un magnifique roman d’aventures, une épopée qui s’est déroulée il y a cinq siècles, mais aussi le récit de la vie extraordinaire d’un homme qui a donné son nom à un pont de sa ville natale, Florence, et qui fut, peut-être, le vrai découvreur de l’Amérique !
LE CHRONIQUEUR
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