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L’impétueux

26/03/2012
L’impétueux, par Catherine Ney, chez Grasset, 22,00 €

 

Sarkozy côté cour et côté jardin, Sarkozy l’impétueux, le boulimique de travail, le colérique, Sarkozy qui dérange, qui bouge tout le temps, un président qui tire plus vite que son ombre… Catherine Ney raconte ce quinquennat qui « aura glissé trop vite entre les doigts » de cet homme à qui on aura reproché, pour rien en fait, un côté bling-bling alors qu’il restera le premier Président de la République à s’être attaqué à la finance carnassière.

Au hasard, qui lui dressa des louanges au plus fort de la crise ? « Nicolas Sarkozy a réagi en grand bonhomme. Quand la crise bancaire a explosé, j’ai été stupéfait que le langage du président Sarkozy soit plus concrètement et précisément adapté à l’ampleur du phénomène que ne l’était alors tout le patois de la direction de mon propre parti. » Qui ? Michel Rocard. Et ils étaient nombreux alors à dire que Sarkozy avait sauvé les économies des Français en sauvant les banques, et en obligeant Madame Merkel à suivre le mouvement, et non l’inverse comme certains semblent le dire aujourd’hui.

Depuis son entrée à L’Elysée, qui va coïncider avec le départ violent de Cécilia, puis sa rencontre avec Carla, la crise mondiale qui a tout balayé sur son passage, à cette campagne 2012 plutôt mal engagée au moment de sa déclaration de candidature, en passant par les grandes réformes de son mandat, entre autres les universités et les retraites, l’impétueux vous surprendra, vous agacera, vous rassurera également, mais ne vous laissera jamais indifférent. C’est aussi ça le style Sarkozy, un style que Obama résumera ainsi : « Son énergie, son leadership impressionnent, sa stature internationale est reconnue par tous ses pairs. »

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