La France vient de sortir de la Première Guerre Mondiale, nous sommes en 1919 et les Parisiens commencent à se passionner pour ce cinéma naissant. Et le grand succès de cette fin d’année est une série policière appelée « Les Maudits ». Chaque épisode nouveau se projette à guichets fermés à l’Olympic Palace, places à un franc, à 75 et 25 centimes trouvent vite leur public. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si un dingue n’avait pas décidé de reproduire dans la salle de cinéma ce qui se déroule sur l’écran. Il assassine les spectateurs de l’Olympic !
La jeune Fernande, qui vivait intensément l’action en noir et blanc face à elle, ne réalisera pas immédiatement ce qu’il lui arrive. Trop tard, « quelque chose de chaud lui coulait entre les doigts. Une lame, un éclair de panique, sa gorge… la douleur empira bientôt jusqu’à l’intolérable. » « Les Maudits » ont leur victime, il nous faut donc un policier. Le héros du moment est François-Claudius Simon, jeune inspecteur par ailleurs fort occupé avec une affaire de cœur personnelle. Notre tueur de salles obscures ne laisse guère de traces, les témoins n’ont rien vu, l’affaire s’annonce compliquée. Mais quelques indices vont orienter notre limier du Quai des Orfèvres vers le monde du cinéma…
Voilà une enquête qui nous permet de faire un petit tour dans le Paris des années (presque) vingt.
LE CHRONIQUEUR
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