« Le paradis », « L’enfer » et « le purgatoire », c’est le nom de chacun des trois étages du bar-restaurant « J’ose » rue Saint-denis où Julien Dray avait convié quelques amis pour y fêter son anniversaire, avant qu’un vent de panique ne s’engouffrât dans l’établissement provoquant aussitôt la fuite en avant de quelques convives célèbres, entre autres Manuel Valls, Ségolène Royal et Pierre Moscovici. Le grand méchant loup venait-il d’apparaître ? C’est du moins ce que nos caciques du PS ont pensé en voyant arriver leur vieil ami DSK, invité également à la fête. Mais peut-être que l’ex-futur-candidat à la présidence pensait que la boutique abritait toujours un sex-shop ?...
Jean-Luc Mélenchon négocie avec le PS (ou l’inverse !) en vue des législatives, et principalement là où il y a un risque que la gauche soit absente au second tour (on parle de 60 à 100 circonscriptions) à cause d’un duel UMP – FN.
Jean-Pierre Raffarin dit (dans un entretien dans le journal « La Vie ») admirer Jacques Chirac pour sa « gouvernance apaisée ». Apaisée ou endormie ?
Nicolas Sarkozy s’emporte contre certains médias qu’il juge trop à gauche. Et également dans le viseur du Président-Candidat l’Agence France Presse : « J’ai honte pour l’AFP d’avoir fait une alerte sur un document faux » dit-il à propos de l’affaire du soi-disant financement de sa campagne de 2007 par le colonel Kadhafi. Dire que les médias sont à gauche est peut-être exagéré, car à part Médiapart, Libération, Le Nouvel Observateur, Marianne, Le Monde, L’Humanité, Rue89, Le Canard Enchaîné, un peu France Inter et France Info, il en reste un ou deux qui sont neutres.
François Chérèque attaque Nicolas Sarkozy pour ses « propos insupportables » concernant les « vrais travailleurs ». Après la CGT, c’est la CFDT qui prend position indirectement dans cette campagne qui finalement renoue avec les vieilles traditions politiques des syndicats français. Et ils s’étonneront de ne plus avoir d’adhérents !
Après « insupportable », voici « indigne », c’est ainsi que Dominique de Villepin juge la campagne de Sarkozy. Mais là, il y a encore moins d’adhérents qu’à la CFDT. En gros, il n’y a que lui.
« Ce sera dur, la dette elle sera toujours là » prévient François Hollande. Il a raison, la dette est due à trois choses : les dépenses publiques, les dépenses publiques et les dépenses publiques, à savoir le coût des services publics, des fonctionnaires et des diverses aides et allocations.
« La fin ne justifie pas les moyens » titrait Le Monde il y a quelques jours. Le journal avait raison, mais pourtant c’est bien Sarkozy qui était visé une fois de plus alors qu’il n’y a pas un jour sans une nouvelle affaire douteuse le mettant en cause.
Quelle différence entre Brian Epstein et Edouard Epstein ? Le premier s’occupait des Beatles, le second de la promotion de son livre accusant les hommes de Sarkozy d’avoir flingué DSK au Sofitel. On préfère le premier parce que les Beatles avaient du talent.
Eva Joly tente de se refaire une santé en se jetant sur l’affaire du financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Il faut dire que du haut de ses 2% la dame a besoin de parler fort pour se faire remarquer si elle veut décrocher ce poste de Ministre de la Justice… et des Affaires Sarkozy.
Un grand absent de cette campagne 2012, c’est la fameuse réforme territoriale qui doit regrouper en 2014 les conseils généraux et régionaux en une seule assemblée. La gauche était contre, mais François Hollande ne nous en parle pas.
Tiens, au passage, soulignons qu’en guise de suppression d’une couche on vient d’en ajouter une : les pôles métropolitains, il y en aura 27 en France, ce sont des regroupements de communautés d’agglomérations. Après on fera sûrement des super pôles regroupant les pôles métropolitains, puis on créera les « Quatre Quarts », quatre grandes régions, le Nord, l’Est, l’Ouest et le Sud, que l’on pourra fractionner en sous-régions, le Nord-nord, le Nord-est, le Nord-ouest, le Nord-sud, et ainsi de suite, et à chaque fois avec des élus, des fonctionnaires, des chargés de mission, des services communication et bien sûr des locaux. Et enfin, pour chapeauter tout cela, il faudra créer une super structure, ça s’appellera un pays, la France pourquoi pas. Balèze, non ?
LE CHRONIQUEUR
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