« A 7h15, par un lundi de juillet, la lumière s’éteignit, et Andrew Stilman comprit qu’il était en train de mourir. »
Ce 9 juillet 2012, alors qu’il fait son jogging le long de l’Hudson, Andrew, grand reporter au New York Times, est poignardé dans le dos et s’effondre dans une mare de sang, une semaine seulement après son mariage avec Valérie, son amour de jeunesse. Un mariage de très courte durée, car le soir même de ses noces il lui avouait son coup de foudre pour une mystérieuse femme brune rencontrée dans un bar, et Valérie l’avait chassé. Sauf que…
Sauf que Andrew se retrouve adossé à un poteau de carrefour, sa montre affiche 7h, soit quinze minutes avant qu’on l’ait assassiné, nous sommes le 7 mai, soit deux mois plus tôt. Valérie n’est pas encore son épouse et lui qui a une mémoire infaillible sait exactement tout ce qu’il va se passer. Quelqu’un quelque part a du appuyer sur un bouton, car la vie d’Andrew vient de se rembobiner soixante-deux jours en arrière.
Il a donc soixante-deux jours pour découvrir son assassin, ses motifs, et empêcher celui-ci d’arriver à ses fins. Qu’a-t-il pu rater à ce point dans son existence pour qu’il en arrive ainsi à devoir faire l’inventaire de ceux qui auraient pu le vouloir mort ? Freddy Olson, son collègue journaliste jaloux de sa réussite ? Sa femme qui l'avait menacé, en riant certes, de le tuer s’il la trahissait ? Il avait également reçu des lettres de menace suite à son article sur un trafic d’enfants chinois adoptés par des Américains ? Est-ce dû à son enquête en Argentine sur les disparitions des opposants pendant la dictature ?
Si c’était à refaire… la vie lui offre une seconde chance, il peut corriger ses erreurs, réussir là où il a échoué. Alors va s’engager une course contre la montre.
Le treizième roman de Marc Levy mélange les genres, comédie, suspense, histoire, et vous amènera inévitablement à vous poser la question : si c’était à refaire, qu’est-ce que je changerais ?
LE CHRONIQUEUR
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