Nous venons de vivre en direct les festivités du Jubilé pour les soixante années de règne de la Queen d’Angleterre Elizabeth II. Un anniversaire auquel la majorité des britanniques a participé, ne serait-ce que devant son écran plat, nous voici bien loin de l’image négative qu’avait pu donner la famille royale juste après le décès de Diana en 1997. Alors, God save the Queen !
Depuis son accession au trône après la mort de son père le roi George VI, qui devint roi après que son frère eut abdiqué, Elizabeth aura connu quelque douze Premiers Ministres, des travaillistes et des conservateurs, des sympathiques et d’autres moins, mais elle n’a jamais oublié celui qui fut le premier d’entre tous, Winston Churchill, ce « vieux lion » avec lequel, d’après certains biographes, les relations avaient quelque chose de « tendre et romantique ». Il est vrai que contrairement au cérémonial en vigueur, leurs rencontres du mardi allaient bien au-delà des trente minutes protocolaires. Ce qui n’était sûrement pas le cas lorsque Madame Thatcher occupait le 10 Downing Street.
Reine du Royaume Uni de Grande Bretagne, mais aussi de vastes territoires du Commonwealth comme l’Australie, la Nouvelle Zélande ou encore le Canada, Elizabeth a jours eu une très haute opinion de sa charge, pensant qu’on doit être souverain à plein temps, chaque jour, chaque heure, jusqu’au souffle final. Et même si l’état d’esprit des Britanniques a évolué depuis le début de son règne des années cinquante, attendant davantage de spectacle ou de « peopolisation » de l’actualité royale, il n’en demeure pas moins que la reine restera à jamais une institution inébranlable… du moins tant qu’Elizabeth assurera le job.
C’est ce que nous apprend ce livre qui nous présente une femme finalement loin des clichés habituels.
LE CHRONIQUEUR
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