C’est une histoire de la vie moderne avec familles recomposées (parfois décomposées !), avec un mari, une femme qui ne vit plus avec lui, des enfants bien sûr, et une nouvelle femme non officielle avec le mari… et toujours des enfants au milieu qui n’acceptent pas facilement l’arrivée de cette intruse : la marâtre !
Et ceux de cette histoire sont des petits durs dans leur genre, Chloé onze ans, et Vincent quinze ans vont tenter de pourrir la relation que tentent de nouer, papa d’un côté, et Mathilde (dont le prénom commence comme marâtre) de l’autre. Les portes claquent comme au Boulevard, le ton monte, il y a des larmes, des sorties au resto où l’on mange mal mais que les mômes adorent, il y a des cadeaux, des portes qui claquent à nouveau… Mathilde fait de gros efforts pour se couler dans ce nouvel environnement, mais Eugène (c’est le papa) donne toujours raison in fine à sa progéniture. Bref, il y a comme de la rupture dans l’air, nos chérubins vont peut-être avoir la peau de cette nouvelle marâtre, une fois encore !
Caroline de Bodinat décrit la situation qui concerne aujourd’hui plus d’un million d’enfants qui vivent avec un parent et un beau-parent. C’est son premier roman, et c’est assez drôle.
LE CHRONIQUEUR
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