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Festival International d'Opéra Baroque de Beaune, un grand cru de Bourgogne

08/06/2012
« 30 ans de Passion, Magie et Enchantement » sur les cartons de cette 30ème édition du festival de musique de Beaune qui, c’est une tradition, se déroule sur quatre week-ends du mois de juillet. Et pour l’édition 2012, ce sera du 9 au 29 juillet avec un programme exceptionnel réunissant les pièces les plus célèbres du répertoire, entre autres sur les tablettes cette année « La Passion selon Saint-Matthieu » de Bach, « The Fairy Queen » l’œuvre la plus populaire de Purcell,  « Les Sept Paroles du Christ » de Haydn, « Phaeton » de Lully, ou encore « Orlando » de Vivaldi… des œuvres servies par quelques « stars » du genre, Paul McCreesh, William Christie, Christophe Rousset, Andreas Scholl, Marc Minkowski.
Bref, une fois encore, Beaune va enchanter son public, mais n’est-ce pas ce que celui-ci attend chaque année du vendredi au dimanche entre la Cour des Hospices et la Basilique Notre-Dame ?
Ville de la Côte d’Or et de Bourgogne bien sûr, capitale des vins de Bourgogne qui s’étendent depuis Mâcon jusqu’à Joigny sur quelque 300 kilomètres, Beaune est également indissociable de l’histoire de Nicolas Rolin, Chancelier à partir de 1422 de Philippe Le Bon, Duc de Bourgogne, Chancelier à qui l’on doit ces magnifiques Hospices célèbres avec leur toit aux tuiles vernissées.
« 30 ans de Passion, Magie et Enchantement », allons-y avec cette année neuf opéras à l’affiche, plus quelques belles soirées thématiques…

 

 

Premier week-end

Ouverture de l’édition 2012 le vendredi 6 juillet dans la Cour des Hospices avec « Agrippina », l’opéra-seria en trois actes créé par Haendel en 1709, et qui sera interprété trois siècles plus tard à Beaune par l’orchestre Al Ayre Espanol.

Il a fait ses débuts ici en Bourgogne, il revient cette année pour y chanter un florilège d’airs de Haendel, Vivaldi, Purcell, Bach… c’est Andreas Scholl,  et pour ce récital unique il sera accompagné par l’Accademia Bizantina, et ce sera le samedi 7 juillet.

En la Basilique Notre-Dame, dimanche 8 juillet, « Vespro solenne di San Marco » de Monteverdi, une fête solennelle célébrée par le Concerto Italiano, ensemble bien connu ici puisque sa première apparition remonte à déjà vingt ans.

 

Deuxième week-end

En 1733, Rameau créait une tragédie lyrique en cinq actes baptisée « Hippolyte et Aricie ». Presque trois siècles plus tard, l’œuvre se porte à merveille, et c’est ce que vont nous prouver Anders Dahlin, Gaëlle Arquez, ainsi que le Chœur et orchestre Pygmalion le 13 juillet en la Cour des Hospices.

Le plus grand succès de Purcell de son vivant (et peut-être même depuis toujours) est « The Fairy Queen », un semi-opéra en cinq actes datant de 1692 sur un livret anonyme d’après « Le songe d’une nuit d’été » de Shakespeare. Une grande pièce du répertoire classique servie par une formation de renom, les Gabrieli Consort & Players dirigés par Paul McCreesh. Et ce sera une sorte de feu d’artifices pour ce 14 juillet à Beaune !

Autre très grand moment de ce deuxième week-end, dimanche 15 juillet, « La Passion selon Saint-Matthieu » de Bach, une partition pour double chœur et double orchestre d’environ soixante-dix numéros créée à Leipzig en 1729, une œuvre dans laquelle le compositeur aurait tout dit, tout écrit, et qui sera interprétée à Beaune par les Musiciens du Louvre-Grenoble de Marc Minkowski.

 

Troisième week-end

« Orlando Furioso » est un opéra en trois actes de Vivaldi dont la première interprétation date de 1714, elle fut donnée à Venise. A Beaune, nous entendrons les actes 1 et 2 (le troisième  a été perdu) avec Riccardo Novaro et l’orchestre Modo Antiquo le vendredi 20 juillet dans la Cour des Hospices.

Les Arts Florissants de William Christie, dont la première apparition en Bourgogne remonte à 1985, interpréteront « Cécile vierge et martyr » et « Le fils prodigue », deux oratorios de Marc-Antoine Charpentier annoncés sous le label « Histoires sacrées » le 21 juillet en la Basilique Notre-Dame. 

Troisième concert de ce week-end (22 juillet), le récital du contre-ténor canado-coréen David DQ Lee et des airs d’opéras de Haendel et Vivaldi avec l’ensemble Opalescence. Souvenons-nous que Lee fit ses débuts en France en ce même lieu il y a trois ans.

 

 

Quatrième week-end

En première mondiale, le Festival de Beaune nous invite à entendre « Les Sept Paroles du Christ » de Pergolese, ainsi que le Stabat mater, le vendredi 27 juillet en la Cour des Hospices avec l’Akademie Für Alte Musik Berlin.

Opéra le samedi 28 juillet, opéra de Lully, « Phaeton », un monument du 17ème siècle créé à l’Académie Royale de Versailles en 1683, une soirée placée sous la responsabilité des Talens Lyriques de Christophe Rousset et du Chœur de Namur.

Et on finit avec une fête majestueuse, une fête vénitienne signée Monteverdi, intitulée pour l’occasion « Veneza dalle calle al palazzi », le tout emballé par l’ensemble Le Poème Harmonique (le dimanche 29 juillet).

 

 

Pratique

Réservations et renseignements auprès du Bureau du Festival, Office du Tourisme, Place de la Halle, BP 60071, 21202 Beaune cedex (03 80 22 97 20).

Festival.beaune@orange.fr - www.festivalbeaune.com

Tarif des places de 15 à 90 €

 

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