En pleine débâcle, celle de Juin 40, un homme, Jérôme, est victime d’un mitraillage de Stukas allemands sur une route perdue au milieu de nulle part du côté de la Vallée de la Loire entre Poissy et… Douarnenez. Et alors, ce fut le lot de milliers de Français, durant l’exode. Sauf que Jérôme a été condamné en mars 1939 à vingt ans de réclusion criminelle par les Assises du Finistère pour le meurtre de son beau-père, crime qu’il a toujours farouchement nié.
Sur cette route d’un beau jour de Juin 40, son destin va basculer car c’est le fourgon de gendarmerie qui vient d’être la cible des Junkers : les gardiens qui transféraient les prisonniers sont tués, et Jérôme se retrouve libre avec un compagnon de hasard, un vrai truand avec lequel il décide de rejoindre sa Bretagne, mais surtout sa femme Tania. Après, il sera peut-être temps de s’embarquer pour l’Angleterre.
Les deux hommes vont devoir se méfier de tout le monde, le pays est en plein chaos, les routes sont dangereuses pour tout le monde, surtout pour deux détenus en cavale. Il leur faut faire vite avant que les autorités organisent la traque.
Parallèlement, un autre drame se déroule devant nous, un drame où apparaissent la femme de l’accusé et son amant. Un classique qui n’a rien d’un Vaudeville, car il s’agit en fait d’une épouvantable machination… mais chut !
Voici un thriller palpitant par un maître du genre, Jean-François Coatmeur, et en plus c’est un Breton !
LE CHRONIQUEUR
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