Pas de retraite pour l’ex-inspectrice de la PJ de Grantley, Kate Burrows. Celle qui par le passé a résolu de grandes affaires assure un temps partiel, deux jours par semaine, afin de prodiguer ses conseils à ses collègues, notamment Annie Carr. Grantley est une petite ville tranquille « qui ronflote dans une normalité sans histoire ». Jusque là… car depuis peu, un tueur sévit parmi la communauté des prostituées. Les filles sont assassinées de façon horrible, violées, torturées, lavées à l’eau de javel, comme si on voulait leur rendre leur pureté originelle, un acte emblématique. Aujourd’hui les putes ne racolent plus sur les trottoirs. Elles travaillent dans le secret de jolis appartements qu’elles se partagent. Elles mènent une vie cachée, elles risquent gros à la dévoiler. Elles gagnent leur pognon seules. Elles communiquent uniquement par mail, texto avec leurs clients. Elles apprécient l’anonymat de l’ordinateur et n’en voient pas les dangers. Elles sont donc plus difficiles à surveiller. Kate et Annie ont beaucoup de mal à cerner le meurtrier. Il est invisible, il sait quand frapper, il connaît les scènes de crime, elles ont l’impression de poursuivre un fantôme. Ses actes ont une motivation, mais laquelle ? Les meurtriers en série brouillent les repères, ils sont capables de feindre la plus grande normalité pour masquer leurs crimes. Et au sein de la PJ chacun fait de son mieux sachant que l’échec se paie très lourd.
Kate s’investit à fond, négligeant par là même sa vie personnelle et l’enquête va révéler que Patrick Kelly, le ruffian de l’East End, « rangé des voitures » auprès de qui elle coulait des jours paisibles, est le co-propriétaire des appartements utilisés par les prostituées…
LE CHRONIQUEUR
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