Rachel Knight, jeune procureure volontaire, énergique, au langage fleuri qui lui a valu des amendes à plusieurs reprises, et pour qui vitesse ne rime pas avec justice à deux vitesses, a travaillé plusieurs années dans des tribunaux de banlieue avant d'intégrer les Procès spéciaux, une petite unité d'élite de Los Angeles, qui s'occupe des affaires criminelles les plus complexes et les plus médiatisées. Pour elle et son collègue Jake, être procureur est plus qu'une carrière, c'est une mission. C'est apaiser la souffrance des victimes en injectant une certaine dose de justice. Ce sont des journées sans fin, des procès-marathons, sous l’oeil scrutateur de l'opinion, une pression continue. Mais appartenir à cette unité est gratifiant, car elle permet de travailler avec la crème de la police, les meilleurs professionnels, avocats et juges.
Elle et Jake sont des bourreaux de travail, il est son âme soeur et pourtant elle ne connaît rien de sa vie privée. Et lorsqu'il est retrouvé mort dans un trou à rats, un motel sordide dont les chambres sont louées à l'heure, elle est effondrée. De plus Jake n'était pas seul, dans la même chambre il y avait le cadavre d'un jeune garçon de dix-sept ans et une photo de ce gosse nu dans le portefeuille de Jake. L'enquête penche pour un meurtre suivi d'un suicide : il aurait abattu le gamin avant de se tuer. Ce sont les Fédéraux qui en sont chargés. Rachel récupère un de ses dossiers, l'affaire Densmore, le viol d'une mineure, une jeune fille de la haute société dont le père est un célèbre pédiatre très influent. Aucun suspect n'est encore sous les verrous. Ce n'est pas une affaire qui nécessite l'intervention de cette unité, mais c'est à la demande expresse de son directeur qu'elle y est prise en charge. Une double affaire donc pour Rachel, l'officielle avec le viol de cette jeune fille et l'officieuse, la mort de Jake, qui va bientôt l'entraîner dans une spirale dangereuse.
Un polar passionnant que l'on doit à Marcia Clark, célèbre procureure des Etats-Unis, notamment du procès O.J. Simpson.
LE CHRONIQUEUR
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