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Sous la plume

15/04/2013
Sous la plume, par marie de Gandt, chez Robert Laffont, 19,00 €

 

« Petite exploration du pouvoir politique » racontée par une « plume » de talent, ce que fut Marie de Gandt durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Enseignante, plutôt à gauche politiquement, la narratrice va devenir la plume de plusieurs ministres, Dominique Bussereau, Xavier Bertrand et Hervé Morin, avant d’accéder au Château chez le PR, le Président de la République. 

Une plume est là pour écrire, réécrire et encore recommencer sur le métier, car le discours du ministre, et encore plus du PR, doit refléter la pensée de sa politique du moment sur un sujet déterminé. Être plume, c’est également appartenir à plein temps à l’institution, faire preuve d’une disponibilité quasi-totale, et surtout rester à sa place. Et que l’on soit du même bord politique ou pas, l’essentiel sera de faire le job dans le seul intérêt du pays : « L’aider à être meilleur Président, c’est aussi pour moi l’ouvrir à certaines idées » explique l’auteur. L’exercice est parfois périlleux si le PR n’est pas disposé à changer de tactique. Plume, c’est aussi de la com, de la com plus officielle, car les arguments engagent l’image de la France à travers celui qui lira le message. C’est le pouvoir des mots « sous la plume ». On comprend alors aisément pourquoi chaque phrase, chaque tournure sera décortiquée, corrigée, améliorée ou supprimée.

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