« Déclencher un incendie, je n’avais jamais fait, agresser un motard non plus. Provoquer un accident de voiture encore moins. La course-poursuite avec la maréchaussée, en toute logique, elle était aussi une première. Je découvrais un monde, celui de la route, où tout devenait possible. On prenait le volant et tout pouvait commencer. J’étais en train de comprendre ce grand sentiment de liberté qui suintait des road movies américains. »
Au kilomètre 1181 de cette épopée surréaliste, Vincent, le musicien paumé qui pense avoir tout raté, y compris son mariage, réalise qu’il lui sera difficile de revenir en arrière. Pourquoi d’ailleurs ? Pour continuer à mettre des prospectus dans les boîtes à lettres pour une misère ?
Sa rencontre avec Carell, un taré qui fait dans le genre voyou, est sûrement un pur hasard. Ils ne sont pas Thelma et Louise, pas plus Bonnie & Clyde, ils sont Vincent et Carell, embarqués sur les routes de France à bord de voitures volées dans une course effrénée qui pourrait bien trouver son ultime développement sur une voie extrêmement dangereuse.
Entre Bordeaux et la Vallée du Rhône, le périple sera souvent chaotique, et de mauvaises rencontres en coups de sang, le duo laissera sa signature à chaque étape de ce « road tripes » passionnant, un brin déjanté, et que l’on a du mal à quitter ne serait-ce qu’un petit moment.
LE CHRONIQUEUR
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