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Ce que je peux te dire d'elles

14/05/2013
Ce que je peux te dire d'elles, par Anne Icart, chez Robert Laffont, 19,00 €

 

C'est un coup de fil qui apprend à Blanche que sa fille Violette, dont elle ignorait la grossesse, vient d'accoucher d'un garçon. Un garçon enfin après cette lignée de femmes dont elle est la mémoire. Dans le train qui l'emmène de Toulouse à Paris, pour renouer avec sa fille, Blanche relit ses carnets de moleskine, c'est aussi un voyage dans le passé qu'elle entreprend, des années soixante à nos jours. Dans cette tribu, il y a l'arrière grand-mère Anna qui a élevé ses petites-filles Angèle et ses deux cousines Justine et Babé. Elle en a fait des soeurs. Angèle aime les livres et suivre son père à l'imprimerie de La Dépêche du Midi, elle prend des cours de secrétariat. Justine croit aux fées, elle apprend la couture, peut-être pourra-t-elle devenir professeur ? Elle obtient son CAP et s'avère très douée. Angèle trouve du travail à La Dépêche et apprend tout du travail de journaliste. Grâce à Justine, dite Clochette, elle est la femme la mieux habillée de Toulouse. Justine, la féministe, la volage, la célibataire, ne sera pas professeur de couture : ouvrière, puis première d'une grande maison toulousaine, elle montera sa propre maison de couture. Angèle sera mère, mais Blanche n'aura pas de père. Elle sera élevée par Babé, le pilier de cette famille, de cette tribu sans hommes ou si peu... Veillée par ses trois mères, Blanche va grandir dans une ambiance survoltée, d'angoisse, de fous rires, de hauts et de bas, à sillonner les couloirs de La Dépêche, à ranger les bobines de fil chez Justine, et pour le reste il y aura toujours les jupes et les bras de Babé.

Des portraits touchants, une écriture sensible, une très jolie surprise littéraire que ce roman-là à lire absolument !

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