Lettré, dépensier et raffiné, le roi à qui l’on doit le désormais célèbre Pont-Neuf à Paris, mais aussi les « Mignons » qui l’entouraient, fut poignardé par le moine ligueur Jacques Clément le 1er août 1589. Il décèdera le lendemain à Saint-Cloud. Voici un résumé « officiel » et très raccourci du roi Henri III, dernier des Valois et premier souverain assassiné depuis les Mérovingiens. Son successeur, Henri IV, connaîtra par ailleurs la même mésaventure…
Mais cette thèse officielle de l’assassinat du roi Henri III ne semble pas satisfaire Olivier Hauteville, chargé de résoudre cette affaire par le nouveau roi, un homme qu’il connaît bien puisqu’il lui a déjà sauvé la vie alors qu’il était chevalier dans l’armée protestante. Navarre en fera un seigneur du Béarn. En fait, pour l’enquêteur, l’homme que les gardes du roi Henri III ont quelque peu défiguré, ne serait pas Jacques Clément.
Bien sûr, « le Grand prévôt présida à l’écartèlement du régicide avant de le faire découper en quartiers par un bourreau, puis brûler », régicide qui était déjà mort, mais le nouveau souverain sait que la Sainte Ligue ne le laissera pas en paix, lui l’hérétique. Doit-il aussi se méfier de ces officiers qui démissionnèrent afin de ne pas servir un roi huguenot ?
Olivier Hauteville connaît la dictature de la Ligue qui a assassiné son père, contrôleur des tailles, parce qu’il avait découvert des détournements d’impôts commis au nom du Duc de Guise. Il sait qui sont ses adversaires.
Jean d’Aillon a fait de son héros un maître-enquêteur, et avec lui nous plongeons au cœur de l’une des plus sanglantes histoires de l’Histoire de France. Un vrai thriller.
LE CHRONIQUEUR
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