« Il savait parfaitement bien son métier ; et il l’a fait avec tant de désintéressement, d’approbation et de gloire, qu’il ne dut sa fortune et son élévation qu’à sa capacité et à sa valeur » écrivait au 19ème siècle le biographe Léon Guérin.
Né en 1650, il ne connaîtra de toute sa vie – il mourut à Dunkerque en 1702 – qu’un seul souverain, qu’il servira d’ailleurs durant toute sa carrière, Louis XIV.
Jean Bart est d’une famille de marins et de corsaires, rien d’illogique donc de le retrouver très jeune, lieutenant de vaisseau dans la Royale. Il est corsaire, pas pirate, on ne mélange pas ceux qui se battent et pillent pour le roi avec les bandits de haute mer. Le corsaire du Roi-Soleil sera de toutes les batailles, il s’illustrera notamment lors de la Guerre de Hollande, de toutes les batailles et de tous les « services commerciaux » comme les prises à l’ennemi. N’oublions pas que 90% des exportations et des importations de l’époque se faisaient par mer.
Né sous l’occupation espagnole du port de Dunkerque, il verra son roi pour la première fois lorsque celui-ci vint avec Mazarin et ses troupes libérer la ville. Alliance oblige, Louis XIV donnera les clés de Dunkerque aux Anglais le 25 juin 1658.
A partir de 1662, et sous l’impulsion de Colbert, le roi disposera d’une véritable flotte de guerre. La route est tracée pour les grands conquérants des mers, Jean Bart sera l’un d’eux. Patrick Villiers nous conte cette vie passionnante d’un homme au service de son roi.
LE CHRONIQUEUR
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