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Histoire d’Alice, qui ne pensait jamais à rien

14/06/2013
Histoire d’Alice, qui ne pensait jamais à rien, par Francis Dannemark, chez Robert Laffont, 14,00 €

 

Si vous avez aimé «La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis » de Francis Dannemark, sortie à l’automne dernier, vous allez adorer cette fugue bruxelloise en compagnie de Paul, la cinquantaine alerte au moment du récit, et sa tante Alice, âgée de soixante-treize ans.

Jusqu’au jour de l’enterrement de la mère de Paul, tante et neveu ne se connaissaient pas, car Alice avait quitté très jeune le Vieux Continent, juste après la guerre, pour suivre Outre Atlantique l’homme qui deviendra son premier mari.

Chaque jour ou presque, Paul et Alice se retrouvent dans le salon de l’hôtel où la dame loge provisoirement à Bruxelles. Chaque jour ou presque, Paul fera la connaissance de l’un des maris d’Alice, il y en eut neuf au total (en comptant le tout dernier), tous décédés. Mais n’y voyez pas l’ébauche d’un quelconque roman noir, ils sont partis de mort naturelle. 

Alice, c’est de la dentelle, c’est aussi une Anglaise depuis les années 50, depuis son mariage avec Sydney. En cette époque de privations, pire que durant la guerre, Alice trouvera une alliée qui deviendra son amie, Maggie, la mère de Sydney. Plus qu’une amie, une complice.

« Quand je pense à mes maris, je sais qu’ils ont été mes amants, mes amis, de merveilleux compagnons, mais je crois aussi qu’ils ont été mes anges, et je n’arrive plus vraiment à penser à l’un sans penser aux autres. » 

Une belle histoire d’amours.

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